http://www.stmaurice.ch/abba.2.htm

L'Abbaye de Saint-Maurice doit son origine au sanctuaire élevé sur le tombeau de saint Maurice et de ses Compagnons martyrs, soldats thébains morts témoins de leur foi vers la fin du IIIe siècle.

Saint Théodore, évêque d'Octodure, rassemble les corps des Martyrs dans de grands caveaux au pied de la falaise, vers 380.

Saint Sigismond, premier roi Saint d'Europe, fils du célèbre roi des Burgondes Gondebaud, fonde le monastère qu'il dote et, le 22 septembre 515, il inaugure la louange perpétuelle, 24h/24, tandis que l'abbé saint Ambroise (516-520) élève une nouvelle basilique contiguë au sanctuaire primitif. Le Monastère d'Agaune ainsi fondé comprend une communauté de moines préposés à la garde du sanctuaire et à l'accueil des pèlerins.

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Conférence du Prof. Luigi Zanzi, organisé par Vanvan Seiler, au sujet du Monte Rosa et des populations l'entourant sur un millénaire de relations entre Walsers des différentes régions

www.yeticlub.org/1995.f.htm

Le Concours dédié à la mémoire de l’abbé Jean-Baptiste Cerlogne, qui est arrivé cette année à sa XXXIXème édition, ne semble pas prendre de rides. Ses objectifs restent la sauvegarde et la mise en valeur des dialectes francoprovençaux et walsers, la promotion de la recherche de documents ethnographiques et linguistiques dans le but d’encourager les éducateurs à initier au patois leurs élèves ou à le perfectionner par l’intermédiaire d’activités interdisciplinaires telles que l’étude du milieu, la constitution des archives des travaux présentés au Centre d’Etudes Francoprovençales de Saint-Nicolas.

http://www.scuolevda.org/Ecole/54/07.htm

Campello Monti, le dernier village de la vallée, accroché au flanc de la montagne, conserve les traces de l’ancien établissement de colons walsers provenant de la Valsesia. Il offre également aux visiteurs un excellent réseau de sentiers de montagne pour effectuer des randonnées, avec des panoramas ravissants sur la Valsesia, les sommets de l’Ossola et la chaîne du Mont Rose.
Toujours en partant d’Omegna, on atteint la vallée des Quarne, avec les deux villages de Quarna Inférieur et Quarna Supérieur. Le premier village est connu, depuis plus de deux siècles, pour la production d’instruments de musique à vent, dont l’histoire est conservée dans le Musée local d’histoire des Quarne et des instruments de musique. Quarna Supérieur, avec son église de Saint Etienne qui date de 1500, représente le point de départ de nombreuses excursions aux alpes environnantes.

http://www.distrettolaghi.it/fr/html/occidentale_orta.html

La civilisation des Walser |
jeudi 12 juin 2003 par Laurent REGNARD
 

Etablis dans le Valais au 6e siècle, les Walser, bergers nomades d'origine alémanique, se répandirent dans les Alpes occidentales et centrales entre le 11e et le 16e siècle, vivant de l'agriculture et de l'élevage, à la limite des possibilités de vie humaine.

Vivant uniquement des produits du milieu naturel, ils surent s'adapter à la vie rude en montagne. Les zones de culture en altitude, dont ils n'étaient pas propriétaires, étaient gagnées sur la montagne par de longs déboisages.

Ils inventèrent la faux, utilisèrent de nouvelles techniques d'irrigation, devinrent maitres dans le travail du bois avec lequel ils construisaient granges, séchoirs, fenils et maisons.

Les villages sont constitués de maisons dispersées autour d'une zone appelée Dorf (Bourg) constituée de l'église et du cimetière. Les maisons, lieu de vie par excellence au plus fort de l'hiver, sont représentatives de l'atmosphère d'une communauté : en effet sont rassemblés sous le même toit l'habitation, l'étable et le fenil.

Les matériaux utilisés sont issus du milieu naturel : pierre pour les fondations, les toits et le poêle, bois de saule pour tout le reste. ...

.http://www.transalpina2003.net/article.php3?id_article=53

Un village Walser

  
988969742


Bosco Gurin. Un village différent des autres. Commune la plus haute du Tessin (1507 mètres) habitée en majorité par les descendants des colonisateurs Walser (XIIIème siècle) où l`on parle, outre à l`italien, une sorte d`allemand (Gurindeutsch) . Une bonne partie des habitations révèlent une nette empreinte Walser qui est également présente dans d`autres régions d`Europe à cote particulièrement élevée. Quelques témoignages de cette civilisation sont regroupés dans la Walserhaus. Depuis une dizaine d`années, Bosco Gurin est devenu un centre de sports d`hiver où fonctionnent les installations de remontées mécaniques du Grossalp.



http://www.bosco-gurin.ch

Voir www.google.com

avec comme mots-clefs Valser ou Walser plus civilisation ou les pays alpestres ou histoire ou musique....

Les Valsers habitent de manière dispersée, ils n'aiment pas les villes, les villages sont le plus petit possible et chacun se connaît et l'entraide reste une règle de vie.

Un ancêtre du Chant des Nibelung découvert dans un cloître.

http://www.glacis.org/release_2003_4/french/2003_4_p_14_french.html

Une légende qui date de la nuit des temps.

L’épopée germanique des Nibelung est le socle de la culture allemande. Par l’ancienneté, ce que la Chanson de Roland est à la France, mais bien plus par le contenu. Popularisée parmi les mélomanes par Richard Wagner, cette immense épopée du haut Moyen Age a inspiré des centaines de livres, de poèmes, de chants dans toute l’histoire littéraire de nos voisins. Le récit est connu : Siegfried, le héros de Xanten, jadis vainqueur du dragon, fait la cour à la belle Kriemhilde de Worms, mais le méchant Hagen, jaloux, lui plante son épieu dans le dos. Il s’en suit une gigantesque vendetta entre Kriemhilde et Brünhilde qui aurait poussé au meurte et entre leurs amis Etzel et Gunther. Finalement, Dietrich de Berne, l’un des protagonistes, survit, mais tout le monde est massacré autour de lui.

Des siècles après, les " Nibelungen " déchaînent toujours les passions. Cette œuvre fait actuellement l’objet d’un litige entre le théâtre de Fribourg en Brisgau et la ville de Worms où s’est déroulé l’essentiel de l’épopée. Jalouse de son exclusivité, Worms a réussi à faire interdire par les juges à la directrice du théâtre de Fribourg, Amélie Niermeyer, 37 ans, de représenter la pièce de Moritz Rinke " Le rêve de Kriemhild ". Publiée par les éditions Rowohlt, cette pièce s’inspire certes de la légende, mais les édiles de Worms ont estimé que le projet de Fribourg leur enlevait la primeur du mystère des " Nibelungen ", mis en scène cette année à Worms par Dieter Wedel. " Il n’y avait pas de plagiat. Rowohlt avait fait vérifier le texte par trois avocats, mais ils craignaient que nos acteurs ne soient meilleurs que les leurs ", commente Mme Niermeyer.

La " geste " des Nibelung est, cette année, d’autant plus d’actualité qu’une archiviste autrichienne, Charlotte Ziegler, a fait une découverte sensationnelle. Elle a trouvé sept parchemins dans une boîte en carton sur une étagère du cloître cistercien de Zwettl, dans la vallée du Kamptal à l’Est de Passau. Ces écrits pourraient dater du VIIème ou du VIIIème siècle. Sujet des antiques textes : le " Chant des Nibelung ". Restaurés au XIVème siècle, certains caractères de ces écritures étaient si délavés qu’il a fallu faire appel à l’Institut de criminologie de Vienne pour les identifier. Des photographies aux rayons ultraviolets ont permis de faire apparaître l’ensemble du manuscrit.

En recopiant scrupuleusement 34 fois après l’an 1200 cette épopée en 39 aventures dont le récit par les trouvères durait 33 heures, le Moyen Age l’avait quelque peu édulcorée. Mais on y décelait en filigrane une saga plus ancienne, plus violente et païenne. La preuve de l’âge canonique des manuscrits de Zwettl, selon Charlotte Ziegler : les tiges des lettres " L " et " H " sont ornées de petits drapeaux, certains " T " et " E " se terminent sur des barres très allongées. Ces fioritures sont bien connues des experts. Les moines irlandais et anglais qui ont christianisé la région des Alpes vers 700 à 800 après J.C. les pratiquaient. C’est ce qu’on appelle " le style d’écriture insulaire " bien connu des paléographes.

Depuis deux siècles, les germanistes recherchaient des spécimens des proto-Nibelungen. Il faudra nombre d’expertises et de contre-expertises pour prouver leur authenticité sans contestation possible, y compris des études philologiques autour de " siverit " (Siegfried), " atli " (Attila alias Etzel), " swamerole " (le barde de Kriemhild) et d’autres mots calligraphiés sur les sept parchemins.

Nombre de personnages DES Nibelungen, sauf le principal héros, Siegfried, sont historiques. Etzel est Attila ; Dietrich von Bern est le roi des Ostrogoth Theoderic ; Gunther est le roi burgonde Gundahar dont le royaume fut écrasé par les Huns en 436 dans un bain de sang qui coûta 20 000 morts. Brünhilde a certains traits de la Germaine Ildico qui aurait empoisonné Attila durant sa nuit de noces avec le roi des Huns. Ces évènements tragiques datent donc du Vème siècle, à l’époque des grandes invasions, quand l’empire d’Occident des Romains s’effondra. D’où le profond pessimisme et le tragique de ce récit. D’où ces personnages inaptes à communiquer entre eux autrement que par le fer et le sang.

Seul le personnage de Siegfried ou Sigurd qui apparaît dans des légendes scandinaves, aurait une origine plus ancienne encore. Seulement, la grande ancienneté de la saga des Nibelungen restait jusqu’ici difficile à prouver alors que la Chanson de Roland peut être datée de Charlemagne ou peu après. On ne pouvait même pas prouver que les Nibelung étaient déjà connues à l’époque carolingienne. Pourtant, Charlemagne lui-même, grand collectionneur d’épopées, était un " fan " du personnage de Sigurd. Mais peut-être a-t-on fait un pas de géant dans la datation de ce monstrueux mais si beau récit.

J.-P. P.