Note

Ce numéro aborde diverses notions relatives à la politique, dont le désastre universel aujourd'hui demande des réflexions ne craignant pas de prendre à partie les responsables apparents ou cachés, les fausses élites spécialement.

Pas de saine politique si l'on veut se passer de la notion de souveraineté. M. Roberto de Mattei vient de publier un livre intitulé La souveraineté nécessaire, présenté comme suit :

La souveraineté nécessaire

Roberto de Mattei

«Aujourd'hui, à l'arrière-plan d'une crise politique, sociale et morale peut-être sans précédent dans l'histoire, les conclusions de la pensée traditionnelle et chrétienne sont mises en cause et on parle ouvertement de la fin de la souveraineté et de l'État. L'ère de la souveraineté nous dit-on touche à son terme dans le nouveau monde du XXI" siècle; ainsi pour Vaclav Havé, "l'idole de l'état souverain doit inévitablement disparaître". Cependant, l'histoire et la philosophie politique le montrent : la souveraineté et l'État ne sont pas des phé nomènes historiques et conventionnels, mais bien des données permanentes et nécessaires de toute société humaine. La chute du Mur de Berlin et l'écroulement du socialisme réel ne représentent pas la fin de l'ère de la souveraineté et de 1"'État-nation", comme le voudrait la pen- sée "postmoderne", mais seulement le dernier acte d'un processus historique et intellectuel dont il est nécessaire de rechercher la nature et de cerner les conséquences inévitables. Face au chaos anarchique qui menace de nous envahir, la reconquête conceptuelle de la souveraineté et sa défense contre les attaques concentriques auxquelles elle est soumise, est un impératif pour notre avenir...»

Combats pour la liberté de l'esprit. Collection dirigée par Jean-Paul Bled ISBN 2 86839 703 4.

Par ailleurs, la société est gangrenée par la

Franc-maçonnerie

C'est une société secrète qui prétend travailler en vue du progrès de l'humanité. Elle présente une double hiérarchie :

• une hiérarchie administrative, officielle, anodine, démocratique,

• une hiérarchie secrète, celle des hauts grades, dans laquelle les initiés ne sont pas élus, mais cooptés par les grades supérieurs, avec sélection rigoureuse des plus convaincus, et conférés à vie.

Il y a divers grades où les membres d'un grade inférieur ne savent rien de ceux d'un grade supérieur. On pratique dans des ateliers la dynamique de groupe, avec une prétendue tolérance, tournée sans cesse contre l'Église, réputée intolérante. Tout cela au sein d'une organisation mondiale.

Les fruits

Cette exigence du secret est évidemment suspecte : se cacher pour nuire, faire pratiquer le mal sous apparence de bien, Satan se déguise en ange de lumière. Introduire des lois destinées à favoriser les ''modes de vie'' tels que : luxure, contraception, sodomie, avortement, unions contre nature, afin de détruire les familles génératrices de vocations, déboussolant les jeunes, créant l'insécurité. Ce sont paraît-il des ''droits de l'homme''.

Ne voit-on pas un franc-maçon célèbre : le duc d'Orléans, Philippe Égalité, contribuer au meurtre de Louis XVI, à la promotion de la Révolution, au règne de la Terreur, d'essence satanique, aux actions des colonnes infernales, suivies plus tard par l'avance du marxisme léninisme, des Goulags aux centaines de millions de victimes.

Tout cela procède de l'idéologie consignée dans le Contrat social de Rousseau, catéchisme maçonnique par excellence, analysée par Augustin Cochin.

Temps présents

Depuis un siècle, « Au nom de Dieu Tout-Puissant ! 1 » Il a protégé la Suisse de deux sanglantes guerres mondiales. Il en a fait un pays où coulent le lait et le miel. Le niveau de vie de ses habitants était le plus élevé du monde. Le chômage était pratiquement inexistant. Ses paysages et sa propreté légendaire attiraient les touristes de partout. La qualité et la perfection du travail de ses industries et de son artisanat faisaient la fierté et le renom de la Suisse bien au-delà des océans. Ses montres, ses chocolats, ses fromages et ses vins étaient recherchés par tous. Ses chemins de fer, sa poste et la Swissair paradaient en tête des hit-parades des compagnies de transport. De magnifiques fêtes, comme celle des narcisses à Montreux, les longues processions et pèlerinages scandaient les saisons.

Les Suisses, anciens ou plus jeunes, se demandent bien où est partie ce Suisse-là. Avec le taux de suicide le plus élevé du monde, nous avons perdu nos repères essentiels. Tout disparaît. L'indépendance et la neutralité même de la Suisse sont remises en question. L'armée suisse franchit les frontières. Notre système bancaire est mis à mal. Alors, essayons de reprendre les choses à leur début.

Nous faisons partie de la classe des mammifères. Comme eux, nous avons besoin d'un territoire pour assurer notre indépendance et notre subsistance et d'un terrier, pour l'homme d'un logement, pour abriter nos biens et nos amours et élever notre progéniture. Ce sont des droits essentiels garantis par la Convention internationale des Droits de l'Homme, signée par la quasi-totalité des peuples de la terre. Il ne suffit pas d'avoir signé ces traités. Il faut assurer ces droits à la population.

Un territoire, nous en avons un. Nous devons pouvoir y vivre à notre guise, voter les lois qui en assurent le cadre et mettre en place les structures qui en permettent l'application. Et cela dans un système pleinement démocratique. C'est-à-dire où ces règles sont décidées par le peuple et pour le peuple. Et en aucun cas par les représentants du peuple. Nos ancêtres se sont battus pour acquérir leur indépendance, justement parce que les lois étaient décrétées par d'autres qu'eux-mêmes. Dans l'intérêt de ces derniers et non pour ceux du peuple. C'est exactement ce à quoi nous assistons aujourd'hui.

Il est indispensable de permettre la circulation des personnes. C'est l'ouverture au monde. Mais pas sans condition. Nous devons rester maîtres chez nous, c'est la base même de notre indépendance. Il n'est donc pas normal de laisser quelqu'un s'installer sur nos terres, sans en avoir déterminé les modalités. Et ce nouveau venu doit être accepté par la communauté résidente. Ou être rejeté s'il n'est pas conforme à nos attentes. Par contre, s'il s'intègre parfaitement à la communauté existante, aucun pouvoir extérieur ne doit pouvoir l'en exclure.

Nous avons tous besoin d'un logement. Et d'en jouir en pleine propriété, pour pouvoir nous y épanouir notre vie durant, sans crainte d'en être chassé ou de devoir nous battre pour le conserver. Et notre logement doit devenir en plus, un capital de base disponible en cas de besoin, pour couvrir les aléas de l'existence. C'est le seul moyen de lutter durablement contre la pauvreté. Il faut donc que ce soit le premier droit que l'État accorde à tous ses citoyens, dès qu'il sort du cocon familial. C'est facile à réaliser. Cela fera l'objet d'un prochain article.

Enfin, notre Constitution est placée « Au nom du Seigneur » et nous arborons la Croix du Christ sur notre drapeau. Il n'est donc pas possible de proposer, de faire voter et de voter des lois contraires à l'éthique chrétienne ou au développement harmonieux de la famille hétérosexuelle. C'est par principe, contraire à la Constitution. D'autant qu'elle stipule « Conscients de leur responsabilité envers la Création, » Or nous en sommes arrivés, dans quelques pays, à pouvoir être poursuivi simplement pour dire que l'homosexualité est une abomination condamnée dans la bible. Pauvre monde !

Il faut donc revenir aux principes de base voulus par nos ancêtres en 1291. Et prendre bien conscience de notre devise : « Un pour tous et tous pour un ». C'est-à-dire que nous devons mettre en commun tous nos biens, tout notre travail, pour le plein épanouissement de chacun, sans oublier personne. C'est aujourd'hui, le seul moteur de l'expansion économique. Et nous en avons bien besoin. Malheureusement, nous en sommes loin.

L'immigration illimitée de main-d'œuvre étrangère et de leurs familles sur 3 générations (de plus en plus aussi en provenance de pays qui appartiennent à une autre culture et à des religions qui ne respectent pas les nôtres) entraînera toutefois, par la force des choses, une baisse des salaires, un plus grand nombre de chômeurs et mettra en danger nos institutions sociales et l'existence l'âme de la Suisse. Nous allons perdre un tiers de notre population d'origine suisse de chaque génération, vu les difficultés des jeunes familles qui ont de plus en plus de peine à assumer leurs enfants toujours plus rares. Cela représente aussi un risque majeur et grave pour notre souveraineté et notre indépendance dans la durée. Nous pourrions disparaître en tant que seul pays avec une démocratie directe. Avec l'ASINE, nous soutenons par conséquent la campagne contre la libre circulation des personnes dans le cadre d'un comité interpartis.

Jean-Marie Joos

Le manque de clarté dans le comportement des élites est mis en évidence par Michel de Preux dans son article :

Les marchands du temple :

Sur Canal 9 je suivais récemment une émission, "Croire", traitant du suicide chez les jeunes gens. Un psychiatre était là, un prêtre également. Le sujet est important, certes, mais il est aussi et surtout r é v é 1 a t e ur! À cet égard, deux comparaisons manquaient : 1/ avec des pays pauvres, en Europe ou dans l'hémisphère sud et 2/ dans le temps, à travers l'histoire du Valais… Je posai, il y a quelques années, à l'un de mes condisciples au collège de Sion, actuellement psychologue chargé de l'orientation professionnelle, Gilbert Fournier, la question suivante : Quelle est, à ton avis, la cause principale de la démoralisation chez les jeunes gens aujourd'hui ? Sa réponse fut courte, nette et rapide : la déroute du sens de la vie, le matérialisme ambiant. Le reste, c'est-à-dire les déceptions personnelles, l'insécurité de l'emploi ou dans le travail, en découle mais ne constitue pas le principal facteur de risque suicidaire dans la jeunesse.

Je puis apporter ici quelques éléments de réponse dont l'émission "Croire" de Canal 9 n'a pas fait état, et qui me paraissent déterminants. Ces éléments touchent uniformément une réalité sociale de très haute nocivité, bien qu'on la taise et que le silence dont on l'entoure, y compris à la télévision, et à la télévision régionale, contribue à entretenir aux dépens de ses victimes privilégiées. Cette réalité sociale, typiquement moderne, c'est la démission et la lâcheté des élites, que cel les-ci soient de naissance, d'intelligence. ou de milieux professionnels privilégiés (magistrats, avocats, médecins) où qu'elles appartiennent au clergé. Dans tous ces milieux règne désormais un épais conformisme, un dilettantisme moral et intellectuel corrosif et corrupteur, parce qu'il est l'expression crue et hypocrite du matérialisme le plus cynique, celui qui ne s'avoue pas mais se vit quotidiennement. Ce matérialisme sévit avec plus de gravité là où l'individu est pourtant censé avoir les meilleures chances de développement original, là où la liberté personnelle pourrait le mieux se conjuguer avec le sens des responsabilités. Ce que je veux dire par là, c'est que ces élites, que l'on doit bien qualifier de dégénérées, dans leur ensemble, et dans tous et chacun des milieux considérés ici et évoqués ci-dessus, sont aujourd'hui unanimes à vouloir partout étouffer l'esprit, tuer ou avilir la création artistique ou intellectuelle, supprimer les conflits réels et opportuns, vitaux, car il est, pour cette élite dégénérée, entendu que notre société ne peut honorer qu'un seul et unique type de conflit : le conflit d'argent ou de pouvoir sur l'argent. Nos modèles sociaux imposés sont des ambitions creuses, toujours intéressées, ou des prouesses d'animaux, dans le sport, qui a totalement évacué l'esprit sportif, c'est-à-dire le respect de l'échec et le sens de la gratuité de l'effort. Ce monde cultive l'abjection, et il crée dans les jeunes générations une réaction de rejet larvée et de dégoût dans l'échec retourné contre soi-même. Ce type de réaction, même morbide, témoigne d'une forme de survie de la santé mentale, psychique et morale, à sa manière. Parlons donc de ces élites dégénérées, dans les familles réputées distinguées à plus d'un titre, dans le clergé ou dans les professions libérales. Toutes ont une façon hypocrite d'opprimer le peuple comme jamais ne le firent leurs aïeux ou prédécesseurs. Comment ou par quoi se caractérise cette élite dégénérée ? Tout simplement le refus du combat pour la qualité de la vraie vie, qui est d'abord spirituelle : c'est leur démission, spirituelle, morale et intellectuelle, face au pouvoir inconsidéré de l'Argent, expression perverse, mais collectivement admise aujourd'hui par les élites, ce qui n'était pas le cas auparavant pendant des siècles, d'un matérialisme épais et triomphant, obtus, mais dissimulé derrière un masque censé être de respectabilité : le libéralisme : Les libéraux honnissent le dogme partout, sauf dans leurs banques et leurs bureaux d'affaires. Mais là sont leurs dieux. Au fond, ils ne défendent que ça, qu'ils soient d'Église, de la magistrature, du barreau ou de la Faculté. Et "ça" est en train de tuer toute une société. "ça" est, dans ces conditions, une incitation permanente au meurtre anonyme ou au suicide.

Prenez, en Valais, et à Canal 9. le problème religieux… A-t-on vu, dans la presse ou à la télévision régionale, une quelconque recherche d'approfondissement, dans l'intérêt du public, de l'affaire d'Ecône ? Jamais, depuis les sacres du 30 juin 1988. Pourquoi ? Parce qu'il y a, dans nos sociétés, des problèmes dont on ne doit pas parler officiellement en raison des mises en cause que ces problèmes impliquent nécessairement, et des personnalités dont ces problèmes troubleraient la quiétude nomenclaturiste, l'évêque de Sion pour n'en citer qu'un. Alors on préfère étouffer l'esprit et la vie de l'esprit. On impose le silence de manière sournoise et concertée, on impose le non-dit, dans la presse et par la presse, dans l'édition et par l'édition, à la télévision et par la télévision... Ces élites dégénérées tiennent particulièrement à ce silence oppressant et oppresseur. Elles disent y tenir pour assurer la défense de hautes valeurs démocratiques dont les victimes de ce silence seraient les contempteurs, affirmation naturellement gratuite et sans preuve aucune... : la tolérance, le respect de l'autre. Mais ces valeurs, précisément, ont été perverties par ceux-là mêmes qui les invoquent aujourd'hui par intérêt et de manière très hypocrite. Ces valeurs, ils les retournent contre l'esprit et contre la vie. Car la vie est lutte pour la vraie vie, combat pour le bon combat, et non pas émulation animale (pardon, sportive...), course au gain ou aux places avec, pour faire passer le cynisme, une pommade de bons sentiments humanitaires, bien rémunérés, n'est-ce pas Monsieur Jean Zermatten ?

Le terrorisme islamique a quelque chose de profondément juste aujourd'hui: il témoigne en creux, c'est-à-dire en négatif, de ce que pourrait être, et devrait être, en positif et de manière lumineuse, une vraie lutte pour la vie, pour la vraie vie et pour ses vérités les plus hautes, celles qui sont aujourd'hui méprisées sans scrupule par des élites dégénérées. Le terrorisme islamique témoigne pour notre temps du lien entre l'essor de la violence et la crise de sens la plus aiguë, celle qui fait l'objet de l'interdit social le plus ferme, le plus obstiné et le plus obtus au nom de l'idéologie libérale. Ce terrorisme est le signe que sans la recherche libre de ce sens-là, l'humanité sombre peu à peu dans la folie, les plus faibles par le meurtre ou le suicide. Voilà l'œuvre d'une élite qui se flatte de son libéralisme. De la religion innommable, passons au droit. Là, nous aurions atteint les fins dernières de la perfection formelle dans l'aménagement de la justice ; là, la démocratie et son sacerdoce suprême, les juristes, seraient indépassables, car la démocratie moderne aurait dit son dernier mot par son droit. Tout n'y est, certes, pas parfait, loin de là (la démocratie doit à sa bonne réputation d'être sans cesse perfectible), mais il est absolument impératif de penser qu'elle ne peut que l'être et le rester pour les siècles des siècles, que la démocratie moderne ne saurait jamais rimer avec régression sociale ou mentale, ou morale, ou, ju- ridique. Ce suprême outrage a valeur de blasphème dans le milieu sacerdotal qui est le sien. La marche en avant y est une marche obligée et à sens unique. Quant aux hommes de ce système, ils sont par raison d'état, comme les clercs jadis, sous l'Ancien Régime, soumis à un for spécial, hors des lois et de la morale communes ! Magistrats et avocats ont un privilège occulte: ils peuvent en toute impunité violer les lois. Tout est dans la manière. L'abus d'autorité ne saurait même se concevoir, quand bien même il figure en toutes lettres dans le code pénal et que ce crime est imputable des magistrats de l'ordre judiciaire... Pour les premiers intéressés, ce n'est là qu'une hypothèse d'école, comme l'est celle d'un hérétique notoire placé abusivement sur le trône de Pierre pour les autres clercs. On a des positions à condition d'avoir des intérêts. Les gens de raison me répliqueront que cela a toujours été ainsi en politique. J'en conviens. Mais on n'a pas toujours, et sans doute jamais comme maintenant, dissimulé les intérêts derrière les idées. Le procédé est devenu quasi systématique. Il institutionalise le mensonge et la manipulation des esprits. C'est incontestablement un acquis de la démocratie de masse moderne.

À tous chercheurs ou vérificateurs de causes de suicide dans la jeunesse aujourd'hui, en Valais, je suggère simplement quelques comparaisons faciles à réaliser et qui pourraient se révéler éclairantes, à condition de vouloir réellement être éclairé par la science : établir une comparaison du nombre de suicides selon la pratique religieuse des familles proches ou concernées, chez les traditionalistes et chez ceux qui fréquentent les paroisses du diocèse, chez les agnostiques, les incroyants et parmi la minorité musulmane, pratiquante ou non. On pourrait aussi comparer les intérêts du milieu parental, notamment son insertion dans le monde des affaires, et le taux de toxicomanie dans la progéniture, établir un lien entre le carriérisme et le matérialisme des uns et la démoralisation des autres. Mais je crois qu'à Canal 9 on préfère nettement à ces études sérieuses et approfondies, coûteuses, peut-être, mais instructives, quelques soins palliatifs qui sauvegardent la censure sur l'essentiel. C'est ce qu'on appellera, par un heureux euphémisme,"la liberté de l'information."

Michel de PREUX

Sierre, le 3 juillet 2005

 

Le 13.

LE DROIT CHEMIN VAUT LE DÉTOUR

Nommé"

DER DREIZEHNTE " (le treizième mais mieux le treize puisque c'est une référence à un jour), un mensuel autrichien se voulant fidèle au dogme de l'Église catholique poursuit son bonhomme de chemin, parfois semé d'embûches et c'est une providence de pouvoir le déguster car il faut faire ce détour pour apprendre ce que ni la grande presse francophone, ni même la bonne presse de sacristie n'ose nous dire"

Par exemple que vivent en Turquie des milliers de gens musulmans d'apparence, dont les ancêtres chrétiens avaient été obligés d'abjurer, et qui sont restés, de cœur, intérieurement, secrètement chrétiens. Naturellement le faux laïcisme de certains secteurs turcs ne les encourage pas à trop se faire connaître, mais Mgr Luigi Padovese, vicaire apostolique de l'Anatolie les a rencontrés

Par exemple que près de 500 refuges iraniens vivants el Allemagne se convertissent chaque année. Par exemple que l'Arabise séoudite met à la poubelle et détruit toutes les bibles saisies à la frontière et que personne parmi les chrétiens ne songe à parler de profanation et de sacrilège. Quand on songe au boucan fait pour des actes non avérés de souillure du coran à Guantanamo.

Ce journal consacre environ un septième de son contenu à tenir à jour l'état de bataille de l'Europe civilisée contre la barbarie de ceux qui à l'instar du conseil islamique d'Allemagne s'insurge des privilèges accordés aux chrétiens en Allemagne Il '. Tout aussi résolues sont les dénonciations de ce journal contre les catholiques qui dénaturent le catholicisme comme les processions de Fête-Dieu sans prêtre où cette assistante pastorale distribue la communion ou un conseiller de paroisse tient l'ostensoir, comme le silence des ordinaires locaux à la manifestation de Linz pour la Vie et le message chaleureux du nonce en Autriche Mgr Zur qui a souligné l'ardente obligation d'une prière universelle pour la Vie, comme l'avait demandée le défunt pape Jean Paul II et comme la désire aussi son actuel successeur.

Par la plume de Friedrich Engelmann, le journal prend aussi une défense aussi passionnée que raisonnée d'un grand évêque, d'un philosophe hautement cultivé, d'un paladin efficace de l'Église dans la cité, l'évêque émérite de St Polten, Mgr Kurt Krenn qui a pris sa retraite dans les circonstances que l'on sait. Que l' on sait ? Très partiellement car les divertissements douteux des séminaristes de St Polten n'ont pas été la cause première de son départ mais l'instrument choisi pour alimenter une cabale, une machination contre un prélat insuffisamment progressiste. En Autriche, où Mgr Krenn est une personnalité éminente dont la notoriété dépasse les connaisseurs des affaires ecclésiales, la presse à sensation s'est emparée des remous que l'on sait et maintenant ne lâche plus sa proie.

Le journal en appelle donc au respect quant aux calomnies concernant son prétendu alcoolisme et pense même que la conférence épiscopale autrichienne devrait faire son mea culpa quant à la manière dont elle a consenti à ce qu'on le traite Il est piquant de noter que le successeur, très brouillon en administration et à peine poli envers le nouveau pape, s'appelle ... Kung ! Il y a vraiment des noms poisseux et cela ne s'invente pas.

Denis Helfer

Extrait d'une conférence du P. Joseph Herget, un des meilleurs spécialistes de l'Islam pour les pays de langue allemande, produit dans le journal catholique autrichien, DER DREIZEHlNTE

Le juriste islamique Mawerdi a défini au IXe siècle les six règles ''obligatoires'' et les six règles" souhaitables" auxquelles doivent se soumettre Juifs et chrétiens en terre d'Islam.

Les six prescriptions absolument nécessaires :

Enfreindre une de ces règles peut conduire à la mise à mort du contrevenant

1) Ne jamais proférer de mensonges ou de remarques méprisantes pour le prophète Mahomet.

2) Ne jamais railler ou manquer de respect au culte islamique

3) Ne jamais toucher une femme musulmane, que ce soit par plaisir ou en vue d'un mariage.

4) Ne jamais essayer d'éloigner un musulman de sa foi

5) Ne rien entreprendre qui menace la vie ou les biens d'un musulman

6) Ne pas soutenir les ennemis de l'lslam et ne pas héberger d'espion.

Les six prescriptions souhaitables :

1) Porter un habit distinctif (jaune pour les juifs, bleus pour les chrétiens

2) Ne jamais bâtir sa maison plus haute que celle d 'un musulman

3) Ne pas faire sonner les cloches , ne pas afficher ou ériger de croix, ne pas lire les Ecritures du Messie à haute voix .

4) Ne pas boire de vin en public , ne pas laisser vaquer les porcs

5) Enterrer les morts discrètement sans manifestation sonore de deuil

6) Ne pas chevaucher de chevaux, seulement monter des ânes et des mules.

 

Une opinion sur le recul des naissances

Déclaration de Peter Pitzinger dans le cadre de la Manifestation autrichienne Pour la Vie à Linz le 4 juin 2005

L'Europe connaît aujourd'hui des changements démographiques qui sont sans précédent par leur ampleur et leurs conséquences. Ainsi débute une communication de la Commission européenne sur le thème de l'évolution de la population.

Pourquoi donc, même les technocrates de Bruxelles en viennent à s'exprimer de la sorte ?

Actuellement la croissance de la population n'est maintenue que par la croissance de l'émigration des pays extra-européens

Pour un renouvellement normal de la population, il faudrait que 100 femmes fassent 210 enfants. En Autriche, elles font 130 enfants "Seule la catholique Irlande atteint encore le nombre nécessaire d'enfants. Des enquêtes ont cependant montré que les parents se souhaiteraient plus d'enfants qu'ils en ont.

On ne peut pas prescrire aux parents d'avoir tant et tant d'enfants. Il suffirait que puissent naître tous les enfants désirés.

Et c'est ici le moment et le lieu de dire que devraient naître tous les enfants que les pères ou les mères ne veulent pas, précisément tous les enfants avortés. Chaque année naissent environ 78000 enfants en Autriche. Les partisans de l'avortement eux-mêmes avouent que leur funeste industrie fait périr 60000 enfants au minimum.

Dans plusieurs provinces les communes doivent fermer jardins d'enfants et écoles primaires parce que les enfants manquent. Un manque de 60000 enfants représente un manque de 3000 classes ou groupes.

J'aimerais que l'on examine aussi un autre grand problème qui va de pair avec celui du recul des naissances : la modification démographique, le déplacement des générations"

L'ancien contrat social non écrit prévoyait que les actifs entretenaient les enfants et les personnes trop âgées pour travailler. Autrefois cela se vérifiait dans le cadre de la famille et la valeur d'un enfant était immédiatement perceptible"

Aujourd'hui cela passe par l'État, par les assurances sociales, par la fiscalité. La charge des enfants réside chez les parents en général. Les fruits des enfants, ce qu'ils contribuent à la collectivité par leur travail plus tard, sont majoritairement récoltés par ceux qui n'ont pas eux-mêmes des enfants et ont amassé patiemment les retraites, alors que pendant ce temps d'autres mères ont fait de leurs enfants de bons citoyens et des travailleurs digne de confiance. La retraite est encore dépendante du nombre d'enfants, plus on en a, moins on touche à la vieillesse

L'âge de la population augmente et le taux de natalité est médiocre

Que se passe-t-il ? La pyramide des âges ressemble maintenant à un champignon. En haut les Autrichiens âgés toujours plus nombreux, en bas les jeunes toujours plus rares.

Un quart des salaires des jeunes va aux pensions et cela ne suffit pas, l'État doit ajouter des milliards. Les réformes des régimes de retraites angoissent les jeunes mais ne résolvent rien.

Dans vingt ans nous aurons un million de retraités en plus, un tiers de la population aura plus de 60 ans. Quelle issue ?

Qui soignera les aînés et qui paiera pour eux ? Le vieillisse- ment de la population ne peut être compensé que par des enfants"

Peter Pitzinger

Attentats islamistes :

Partout des morts, par attentats islamistes. A Londres 57 (ou davantage ? au Caire 80, en Irak tous les jours par dizaines, on ne les compte plus. Bien sûr, tous les musulmans ne sont pas terroristes ; pourtant presque la totalité des terroristes sont des musulmans. On nous dit qu'il ne s'agirait que d'une infime partie des croyants en Allah ? Ne nous cachons pas les yeux ! Vérifions tout droit auprès de la source : le Coran.

Au moins 10 % des propos du livre entier sont colériques, extrêmement violents envers les autres humains. Les 'incroyants' de toutes races et de toutes religions autres que l'Islam ont pour lot commun d'être insultés, tourmentés, maudits, brûlés et tués par tous moyens imaginables, et cela non pas seulement par 'Dieu', mais par les Musulmans !

Rien que la Sourate II contient 14 % de versets colériques : les non-Musulmans sont dignes des pires insultes : ils sont comme des singes que l'on rejette (65), comme des bêtes (171), stupides (13), aveugles (18), à humilier (61) chassez-les, combattez-les, tuez-les (191, 194, 244), appliquez leur la loi du talion (178, 179). On voudrait croire que cette première et principale sourate n'est pas représentative de l'ensemble et que le ton change dans celles qui suivent. Or on a vite fait de se rendre compte que ce n'est pas la pire, que le livre entier est émaillé des mêmes menaces et que la verve pour en exprimer l'âpreté ne cesse de s'amplifier. Qu'ils soient taillés en pièces (III 127), détruits (III 141) ; combattez les clients de Satan (IV 76) ; saisissez-les, tuez-les où que vous les trouviez (IV 89-91) ; leur salaire sera d'être tués ou crucifiés ou d'avoir une main et le pied opposé coupés (V 33) ; âme pour âme, œil pour œil, nez pour nez, oreille pour oreille, dent pour dent (V 45) ; frappez-les sur la nuque, frappez-leur les doigts (VIA 12) ; vous ne les avez pas tués, c'est Dieu qui les a tués (VIII 17) ; nous envahissons leur pays et les réduisons de toutes parts (XIII 41) ; nous allons détruire les coupables et vous installer à leur place sur cette terre (XIV 13-14) ; nous ferons d'eux une moisson sans vie (XXI 15) ; on leur versera de l'eau bouillante sur la tête, leurs entrailles et leur peau en seront consumées, à eux les fouets de fer (XXII 20-21-22) ; quand vous rencontrez des incroyants, frappez-leur la nuque jusqu'à les abattre et liez-les bien fort (XLVII 4) etc. En lisant tout cela, c'est non seulement l'étonnement que l'on ressent, mais la consternation, voire l'effroi. Nous vivons avec 1 milliard d'hommes sur cette planète qui vénèrent 'religieusement' ces textes, qui les étudient, copient, distribuent, assimilent, et certains vont jusqu'à les exécuter, admirés forcément par les autres musulmans puisque les 'terroristes', n'est-ce pas, ils font courageusement et exactement ce qu'a prescrit le Coran. Cela promet pour l'avenir, puisque le 'religieux' a le vent en poupe pour le millénaire qui commence. On va tout droit vers l'affrontement total voulu par l'Islam ; les attentats partout, comme hier au Liban et aujourd'hui en Irak ; et finalement la guerre dans les rues, dans les escaliers, dans les familles même. Ne nous bouchons pas les yeux, les 'signes du temps' sont faciles à interpréter, la vérité est là. -

Face à ce fleuve de haine, Il y a pourtant un autre message sur terre, depuis Jésus-Christ : Aimez-vous les uns les autres ; personne n'a plus d'amour que celui qui donne sa vie pour un autre ; ce que vous aurez fait au plus petit, c'est à moi que vous l'aurez fait ; heureux les pauvres, heureux les doux, heureux ceux qui pleurent ; heureux ceux qui ont faim et soif de la Justice ; heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu ; un jour un Samaritain marchait de Jérusalem à Jéricho, et il trouva sur son chemin un blessé laissé là pour mort sur le bord du chemin, mais le Samaritain se pencha sur lui… Quelle paix, quelle douceur, quel amour divin rayonne de tels versets ! Ce sont les versets du Nouveau Testament annonçant le Royaume de Dieu vers seul notre Sauveur Jésus-Christ nous donne l'accès puisqu'il est Dieu. Il n'y a rien de commun entre la vie naturelle et la vie divine, l'homme et Dieu, la Terre et le Ciel, le Coran et le Christ. Seul Jésus, le Fils du Dieu vivant, le Rédempteur et Sauveur, pur Amour, nous ouvre la voie de l'un de ces deux mondes à l'autre, du Royaume terrestre à la Cité de Dieu, les deux étant pourtant intimement entremêlés (la Civitas Dei de Saint Augustin). -

Mais comment faire ? Comment faire face à ce terrifiant dilemme de l'humanité ? Trois manières d'agir s'offrent au chrétien : 1) raser les murs, ne rien dire, être 'tolérant', mettre son drapeau dans la poche en manœuvrant sa petite personne tranquillement vers 'le salut'. C'est le chemin le plus facile, mais en rien conforme à l'Évangile. 2) 'Tout le monde, il est beau, tout le monde il est gentil', c'est la voie politique, la méthode japonaise des fausses courbettes ; c'est la voie de l'U.E., de l'ONU, la paix sans Dieu, l'unité et l'union illusoires du monde, le règne de Satan habillé en règne de Dieu ; la forme la plus habile - et la plus répandue - pour nous détourner de la vraie attitude chrétienne qui est la 3e. 3) Faire courageusement face à la réalité qui est malheureusement la non-entente entre la nature et la surnature, entre le règne de l'Homme et celui de Dieu, et propager la loi divine qui est SURTOUT Amour, sachant qu'il mène à la Croix. C'est la voie de la sanctification personnelle, oui, mais aussi celle de la mission (décriée aujourd'hui comme 'prosélytisme ' et 'intolérance'), du don de soi, de l'amour total vécu tout au long d'une vie humaine. C'est aussi la réponse à l'Islam : non à l'Islam, oui aux Musulmans futurs chrétiens !

Chers amis, réfléchissons sincèrement comment annoncer l'Évangile à nos (futurs) frères (actuellement) musulmans, comment les amener au Christ qui est 'le Chemin, la Vérité et la Vie'! C'est l'enjeu de notre époque sur lequel on nous jugera. Aux portes de quelle église peut-on trouver l'affiche : "Cours de catéchisme pour Musulmans"? C'est une question de charité sans laquelle nous-mêmes, nous n'obtiendrons pas le salut éternel ! Lui, Il a donné sa Vie pour eux. Il faudra bien qu'on Le suive maintenant. - (ru ; cf. 'Petit Guide du Coran' de L. Lagartempe, Consep 2002, pp. 18-21). - - A.M.D.G. - -

Suède catholique

SUEDE CATHOLIQUE: Célébrer la Sainte Messe de toujours sur les lieux où, depuis des siècles, elle n'a plus été dite: voilà pourquoi une trentaine de pèlerins catholiques se mettront début septembre 2005 en route vers la 'Suède catholique', accompagné par un prêtre de la Tradition (FSSPX). Ces pèlerins avaient déjà visité d'une manière similaire, sur invitation de l'UNEC, les terres baltiques en 1992, la 'Sainte Russie' en 2002, et tout récemment la 'Géorgie chrétienne' en 2004. Leur route les conduira cette fois-ci, après l'Allemagne (les cathédrales d'Aix-la-Chapelle et de Cologne), à Copenhague, ensuite sur l'île

de Gotland (notamment Visby et Roma), puis Upsala (cathédrale duXVe), Finsta (lieu de naissance de Ste Brigitte), Linköping (cathédrale du XVe), Vadstena ('l'Eglise bleue' de Ste Brigitte),

Alvastra (ruines de l'abbaye de 1143) et Lund (cathédrale romane du XIIe siècle). En plusieurs endroits ils pourront célébrer la sainte Messe entre les vénérables murs en ruine des abbayes cisterciennes (surtout du XIIe siècle) détruites par la Réformation, et parfois même dans les églises du culte luthérien suédois, construites par les Catholiques avant la Réformation et encore merveilleusement décorées depuis cette époque (fresques murales romanes et gothiques, banc de communion, stalles, chaire, autel principal original...). Il faut signaler l'esprit accueillant des autorités religieuses scandinaves qui n'ont pas hésité à 'prêter' leurs vénérables églises pour une ou deux heures à l'ancien culte catholique, chose inouïe jusqu'à présent.

Les Catholiques (1% de la population), de leur côté, ont refusé "toutes nos églises sur le territoire suédois" aux prêtres 'schismatiques' de la Tradition catholique (FSSPX), témoignage révoltant de la 'charité' pratiquée entre frères dans le Christ.

Sur l'île de Gotland où le pèlerinage passera deux jours, on remarque dans la magnifique ville hanséatique de Visby ceinturée de dizaines de tours parfaitement conservées 27 immenses ruines d'anciennes églises catholiques. Une seule église est encore en service servant aujourd'hui de cathédrale protestante (XIIe siècle). Certaines ruines à Visby, comme Sainte Catherine ou Saint Nicolas, présentent encore la totalité de la voûte en pierres, taillées si finement qu'elle ne se soit jamais effondré malgré la disparition du toit et du plafond. Le soir venu, ces nervures en pierre se dessinent en filigrane sur l'horizon comme des mystérieuses mains décharnées se joignant en prière. L'art architectural notamment des Cisterciens a eu raison des siècles d'abandon en nous laissant ces témoins silencieux d'une foi immuable. Partout sur l'île est exhibé l'emblème du district:l'Agneau Immaculé sur fond bleu, arborant triomphalement la Croix. L'Europe chrétienne passera par là, et nulle par ailleurs. C'est pourquoi l'UNEC a choisi ce pèlerinage vers les sources chrétiennes 'sur les traces de Sainte Brigitte, co-patronne de l'Europe'. Quant au rite luthérien suédois, il est resté extérieurement largement catholique: Saint Sacrement, banc de communion, stalles, chaire, autel tourné vers la croix et non pas vers le peuple, encens, et depuis peu de nouveau la vénération de la Sainte Vierge Marie... Par contre, en entrant dans la vaste et magnifique cathédrale de style roman de Lund, on peut lire sur une plaque murale les noms de tous les évêques du lieu, depuis le XIIe siècle, et en dernière ligne on découvre ceci: "depuis 1997 - évêque Christina Odenberg" (il y a 3 femmes entre les 13 évêques de l'Eglise de Suède). De ce fait, la succession apostolique se trouve interrompue et, par conséquence, les ordinations par l'évêque de Lund sont invalides et le culte célébré par elle est les prêtres ordonnés par elle se trouve vidé de grâce sacramentelle. Quelle tristesse! Mais les murs des églises et abbayes sauront accueillir la sainte Messe de toujours ramenée par les pèlerins pour quelques jours et tressailliront de joie après cinq siècles de solitude et de désolation. Déjà plusieurs groupes de fidèles suédois sont annoncés pour suivre ce pèlerinage, se déplaçant parfois jusque 300 km, comblés de joie d'avoir la sainte Messe catholique de toujours pendant une semaine entière sur le sol scandinave où un prêtre de la FSSPX de Mgr Lefèbvre, le Père King, ne peut venir qu'une fois par mois en partant de Londres. Les autres dimanches, ces fidèles doivent se contenter des messes 'modernes' catholiques, ressenties par eux comme une 'épreuve spirituelle'. Deux conférences ponctueront le parcours: à Visby/Gotland une conférence par Mme IngeborgVatheuer, historienne, sur les Goths, et à Lund une conférence par Mme Yvonne Werner, professeur d'histoire à l'université deLund, sur le christianisme en Suède. - Le pèlerinage aura lieu du 2 au 11 septembre 2005, de Paris à Paris, en car Bourmaud, forfait 900 E en chambre double (ou 1000 E en chambreindividuelle), tout compris. Ils restent encore quelques places libres. Réservation urgente possible auprès de UNEC, BP F-95210 Saint-Gratien, T/F 01 34 12 02 68, unec@wanadoo.fr - (ru)

- Compteur négatif: 84e jour du maintien de 'l'excommunication' de (la plus grande partie de) la Tradition catholique sous le pontificat de Benoît XVI.

- Compteur positif: 197 bébés sauvés de l'avortement par

l'association SOS MAMANS (dons à SOS MAMANS/UNEC, BP 70114,

Smic : des chômeurs en plus

Villepin a donc décidé d'augmenter le Smic de 5,5 % dès le premier juillet. Le prétexte est qu'il faut appliquer la loi, prétexte mensonger car ce qu'une loi a fait, une autre peut le défaire. Et aussi, bien sûr, on entend la sempiternelle chanson du pouvoir d'achat ; distribuer de l'argent développerait de la demande et créerait des emplois ; l'argument est mensonger, d'autant plus qu'avec la mondialisation une grande partie du pouvoir d'achat distribué va enrichir les travailleurs chinois ou autres travailleurs lointains.

Le Smic, comme toute action socialiste, est cruel malgré de fausses apparences ; la cruauté principale vient du chômage induit et de l'écrasement des salaires.

Suivant l'OCDE, 5 points de plus de Smic donnent 1 point de plus de chômage. Celui-ci devrait donc passer mécaniquement de 10 à 11 % ; mais quand on parle de 10 % on est dans l'erreur puisque ce pourcentage est rapporté à la totalité de la population active y compris les fonctionnaires qui ne sont pas exposés au chômage et ne produisent pas de richesses sauf exception : le vrai pourcentage est de 22%. Si la statistique officielle passe à 11 %, le vrai pourcentage sera donc de 24,2 % que l'on masquera sans doute en créant de nouveaux parkings à chômeurs.

Le mécanisme destructeur du Smic est connu : mettant le prix d'un travail au-dessus de la valeur de ce travail pour l'entreprise, il décourage de recruter. L'employeur éventuel cherche d'autres solutions, soit investissement, soit renonciation au projet, soit délocalisation. Bien entendu ce sont principalement les moins qualifiés et les faibles qui souffrent de ce chômage induit et bien moins les cadres supérieurs.

L'Insee avait, dans une autre étude, montré qu'une augmentation de 10 % du Smic détruirait 290 000 emplois peu qualifiés.

Existe en plus la concurrence avec le RMI et avec le RMA. Si quelqu'un touche le RMI, il déclenche une foule d'avantages annexes qui ont pour effet de rendre un emploi au Smic, non compétitif avec ce RMI.

Voici un exemple de 2002, tout aussi valable aujourd'hui. Un couple marié au chômage avec deux enfants pouvait avec le RMI, l'allocation logement et les allocations familiales, toucher 7 200 francs par mois ou 1097 euros. Si un des conjoints retrouvait un emploi à mi-temps au Smic, le revenu familial était inchangé. S'il travaillait à temps complet, le revenu familial s'accroissait seulement de 600 F, soit 4 F par heure travaillée. Qui peut accepter de travailler pour 4 F ou 0,61 euro l'heure ?

Le Smic, en outre, encourage ouvertement la délocalisation des industries à bas salaires, ce qui crée le chômage d'une autre façon. Dans le textile, depuis 1970, le Smic a augmenté en francs constants de 100% alors que les hausses normales auraient donné 35%. On connaît le sort du textile en France et les larmes publiques sur ces abominables Chinois. Les « smicards » peuvent, certes, se réjouir momentanément des hausses, mais, le jour où ils seront victimes d'un plan social, personne ne leur dira que c'est justement le Smic qui en est responsable.

Ensuite chaque augmentation suscite un nouvel écrasement de la hiérarchie. Les non-smicards sont progressivement rattrapés. Ce qui détruit tout encouragement au progrès et explique en partie la progression de la paresse. Au début du Smic qui s'appelait d'ailleurs Smig, il ne touchait que quelques milliers de personnes. Voici quelques chiffres :

1988 :1 500 000 de salariés payés au Smic soit 8% des salariés,

En 2004 il a touché 2.300 000 personnes après une progression de 15 % sur l'année. Au sommet de la hiérarchie, les personnes les plus payées ont tendance à émigrer, ce qui est aussi un effet indirect, le Smic jouant son rôle dans la panoplie des mesures destructrices de l'économie française. En fait on subventionne le travail de faible valeur et le tout tire les rémunérations vers le bas.

Bien entendu, le pouvoir d'achat objet légitime de beaucoup de gens souffre gravement du Smic puisqu'il dépend de la création de richesse qui justement se trouve freinée.

Le socialisme est la grande cruauté du XX° siècle ; le pouvoir actuel prisonnier de son idéologie étatiste fait mine de ne pas le savoir.

Michel de Poncins

Chine

Les Chinois sont des gens intelligents, disciplinés et travailleurs. Ils ont imposé leur idéologie communiste dans leur pays. Leurs tentatives pour l'exporter n'ont pas donné de résultats probants. Et elles leur coûtaient très cher. Leur but essentiel est et reste de détruire le capitalisme. Après en avoir étudier les finesses et les faiblesses, les jeunes loups voulaient changer les règles du jeu. Parce que pour vaincre aux échecs, il ne suffit pas de renverser les pièces. Il faut jouer mieux que l'adversaire. Leur temps est venu avec le retour de Hong-Kong dans le giron chinois. Les Chinois ne pouvaient se permettre de perdre un tel marché de devises et de marchandises ouvert sur le monde. Ils ont donc libéralisé leur économie. Mais en conservant un pouvoir absolu. D'abord en permettant aux gens de Hong-Kong de s'implanter en Chine territoriale, car les territoires de Hong-Kong étaient depuis longtemps trop exigus. Vu le très faible coût de la main-d'œuvre, cela a généré une incroyable expansion économique, principalement tournée vers l'exportation. Puis, ils ont permis aux Chinois de gagner de l'argent, beaucoup d'argent et d'accumuler des richesses. Le marché intérieur a explosé.

Puis, ils ont invité avec tous les honneurs, les Chirac et consorts à venir implanter chez eux des usines clefs en main, de construire pour eux leurs chemins de fer et de leur apporter toute la technologie qui leur manquait. Seulement, les Chinois ont posé une condition : « Nous sommes pauvres, nous ne pouvons pas vous payer en monnaie, mais seulement en marchandises. » Les vendeurs sont repartis tout fiers d'avoir conquis un marché aussi important et de pouvoir faire tourner leurs usines à l'exportation. Pour payer leurs dettes, les produits chinois à bas prix ont envahi l'Europe et l'Amérique. Ce qu'ils ont gagné à l'exportation, ces derniers l'ont largement perdu sur le marché intérieur. Et il n'est pas possible de freiner ce flux de marchandises, c'est de l'argent qui est dû ! Puis pour être sûr de ne pas se faire jeter par la manipulation des taux de change, les Chinois ont amarré leur monnaie sur le dollar américain, au grand dam des USA.

Depuis longtemps les Chinois savaient que si leur économie devait atteindre seulement le niveau de vie européen, la production de matières premières et d'énergie ne pourrait jamais suffire. Elle absorberait à elle seule toute la production mondiale. Et la Chine est automatiquement gagnante. Car les européens et les américains taxent très fortement les produits pétroliers. Et des lobbies veulent encore augmenter ces taxes. Rien de tel au pays du soleil levant. Les producteurs chinois bénéficient donc de tous les atouts pour leur expansion.

Maintenant, les capitaux chinois servent à acquérir des entreprises européennes et américaines. Et directement ou en sous-mains, des compagnies pétrolières. Et les Chinois font de vastes réserves de ces produits. Ils en achètent bien plus que leurs besoins déjà énormes nécessitent. Les prix flambent et mettent à genoux les économies mondiales. Le niveau de vie réel de leur population se réduit de plus en plus. Pour survivre, elle est donc réduite à acquérir de plus en plus de produits chinois à bas prix, au détriment des productions locales de plus en plus chères.

Aujourd'hui, l'UBS prend une participation active dans la banque de Chine. Les suisses se réjouissent. Les Chinois rient sous cape. Demain, ils pourront à leur guise bloquer les capitaux helvétiques en Chine. Et pour les libérer, contraindre l'UBS a utiliser ses propres capitaux pour favoriser l'expansion de la Chine. Pour l'approvisionner en priorité en énergie et en matières premières de base, au détriment des autres pays.

A terme, le capitalisme chinois aura vaincu le capitalisme. Cela ne lui aura pas coûté un sou. Au contraire, cela aura fait sa fortune. Nous réveillerons-nous à temps ?

Comme aux échecs, nous nous sommes fait battre sur notre propre terrain. Il ne sert à rien de jeter les pièces à terre. Mais il est impératif de changer immédiatement notre stratégie. Nous étions les champions de la mondialisation et de la concurrence à outrance comme il est prévu dans la Constitution européenne. Parce que nous nous croyions les meilleurs. Il faudra déchanter.

Un risque subsiste. L'Amérique ne saurait accepter d'être privée de l'énergie nécessaire à son expansion. Leur principe est simple. Si elle ne peut l'acheter à des conditions normales, elle envoie ses troupes la chercher. Peu importe ce que diront les autres nations du monde. Et le Royaume Uni suivra comme un mouton. Prions Dieu de nous préserver de ces affrontements.

Jean-Marie Joos

Jésus à Soeur Marie de la Trinité

85. « Ma petite fille, vois comme la matière est un mauvais maître; elle se retourne contre ceux qui la servent et elle les enferme dans ses limites. Au contraire, tout le temps, tous les soins que vous donnez à l'Esprit, vous libèrent de ce qui est périssable. Ce qui se produit en grand dans les nations se produit de même dans le gouvernement des familles et des Communautés. Plus une âme sert l'Esprit, plus elle simplifie. ordonne le travail matériel, les « affaires», et les facilite, - elle les domine. Si le matériel l'écrase, c'est parce qu'elle néglige l'Esprit. Ma petite fille, il faut toujours chercher « premièrement le Royaume de Dieu et sa Justice, le reste vient par surcroît». Ne sois pas lente à comprendre... ».

189. « Mon royaume n'est pas de ce monde », - c'est pourquoi je ne cherche pas à faire resplendir ma royauté sur ce monde de matière. Je domine la matière et je ne fais que me prêter à elle. C'est pourquoi je cherche de préférence un visage de pauvreté, où la matière est très peu honorée, ainsi je suis à la portée de tous, ainsi vous pourrez comprendre que c'est en vous dégageant de la matière que vous découvrirez le monde de l'esprit. Donne, donne, rends-toi pauvre, pour qu'il n'y ait en toi et autour de toi qu'une seule beauté, ton Jésus!

La vérité

301. « La vérité ne fait pas de bruit, mais rien ne la détruira jamais : ce qui est, demeure.

Elle ne cherche pas à écraser ses obstacles, à éclater d'une manière éblouissante… Souvent elle est recouverte de mensonge, mais elle demeure au dedans, au-dedans des circonstances et des créatures comme une braise inextinguible, et sa lumière finit toujours par transpercer les obstacles, - il n'est rien qui puisse éteindre la vérité.

Mon Esprit agit de même au-dedans de vos âmes, imperceptiblement, il ne cherche pas à triompher en foudroyant ce qui lui est opposé, mais comme une lumière intérieure il finit par transparaître au travers de tout.

Il est aussi puissant que les vents les plus impétueux qu'il domine. Il souffle où il veut, et si vous le laissiez agir, il transformerait votre univers. Mais il s'est fait votre serviteur.

N'est-ce pas lui qui prévient vos désirs ? Et il attend que vous priiez avant de répondre à vos demandes. Dès que vous l'invoquez, il est là. Bien que vous le contristiez souvent, jamais il ne se venge. Mais il ne peut empêcher que vous subissiez les conséquences de vos actions. Il attend que vous reveniez à lui : infatigable est sa patience.

Oui, mon Esprit s'est fait votre serviteur… afin que vous appreniez de moi à vous soumettre entièrement à Dieu.

 

 

+Albano Laziale, le 29 août 2005

Communiqué de presse

Aujourd'hui, Mgr Bernard Fellay, Supérieur Général de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X, a rencontré le Saint Père Benoît XVI dans sa résidence de Castelgandolfo. A l'issue de l'audience, il a fait la déclaration suivante:

La rencontre a duré environ 35 minutes, elle s'est déroulée dans un climat serein.

L'audience a été l'occasion pour la Fraternité de manifester qu'elle a toujours été attachée -et qu'elle le sera toujours- au saint-Siège, la Rome éternelle.

Nous avons abordé les difficultés sérieuses, déjà connues, dans un esprit de grand amour pour l'Eglise.

Nous sommes arrivés à un consensus sur le fait de procéder par étapes dans la résolution des problèmes.

La Fraternité saint Pie X prie afin que le Saint Père puisse trouver la force de mettre fin à la crise de l'Eglise en « restaurant toutes choses dans le Christ ».

+Bernard Fellay

Supérieur Général de la Fraternité Saint Pie X

http://www .dici.org/ accueil. php ?loc= FR

30/08/2005