Présence de la sorcellerie

Le milieu universitaire lausannois exhibe en cette année 2005 une étrange activité, titrée : «Esprit, es-tu là ?» conjointement avec «Science et Cité » sous l'égide d'une pléiade d'organismes de haut niveau :

Partenaires de l'exposition ESPRIT ES-TU LÀ ?

Loterie Romande

Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV)

Université de Lausanne (UNIL)

Faculté de biologie et de médecine

Fondation Science et Cité

Centre d'enseignement médical et de communication audiovisuelle

Division Autonome de Neuropsychologie, CHUV

Département de psychiatrie, CHUV

Institut de Biologie cellulaire et de morphologie, UNIL

Institut de physiologie

Département de neurosciences, UNIL

IMédia &endash; Interface Sciences, Médecine et Société

Bibliothèque cantonale et universitaire

Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL)

Laboratoire de traitement des signaux, EPFL

Laboratoire de systèmes autonomes, EPFL

Brain and Mind Institute, EPFL

Musées Cité de l'Espace,

Toulouse

Collection de l'Art Brut, Lausanne

Medizinhistorisches Institut und Museum der Universität Zürich

Musée cantonal de zoologie, Lausanne

Musée de l'Elysée, Lausanne

Musée d'ethnographie de Neuchâtel

Musée d'histoire des sciences de Genève

Musée et jardins botaniques cantonaux, Lausanne

Pharmazie-Historisches Museum Basel

Stiftung Psychiatrie Museum Bern

Service des Affaires culturelles de l'Etat de Vaud

Département de la formation et de la jeunesse de l'Etat de Vaud

Fonds des Arts Plastiques du Service de la Culture de la Ville de Lausanne

 

L'importance et le nombre de ces organismes dénotent une ambition de taille. À noter que le titre : Esprit es-tu là ? rattache le tout au spiritisme. On peut consulter Finalités no 301 de janvier 2005 pour déceler dans cette circonstance une marque d'étonnement. Veut-on entraîner le monde, et la jeunesse dans des voies mal définies,

Vouloir appeler les esprits, c'est appeler certaines puissances de nature spirituelle, capables d'influencer le comportement des hommes. On veut notamment intéresser les écoles - dès 6 ans… « mystères au château… dans un château enchanté, vous pourrez vous initier au langage druidique, et résoudre diverses énigmes. En fonction de vos performances et de votre caractère de rêve, vous fabriquerez votre propre potion magique».

La Collection de l'art brut expose : L'Art spirite--des oeuvres créées sous la dictée de défunts ou de forces occultes. Si certaines de ces oeuvres présentent un certain intérêt, d'autres font penser à un mental détérioré, diabolique même. Le logo (ci-contre) qui exprime l'intention de toute l'activité est révélateur (Lausanne sous le signe du diable).

On serait tenté de rattacher ces vues à la sorcellerie.

Il est intéressant de signaler qu'en Afrique noire, la sorcellerie précisément exerce une forte influence, étudiée par divers chercheurs, notamment par R. Woodtli : Economie et magie en Afrique (Falkenstein, avril 2005) où il s'appuie sur un auteur nommé David Signer (Ökonomie der Hexerei oder : Warum es in Afrika keine Wolkenkratzer gibt).

«... En Afrique « on excuse toujours les échecs mais on ne pardonne jamais le succès ». Signer a été mis sur cette piste dès ses débuts en Côte d'Ivoire lorsqu'un jeune homme lui a confié : - Sais-tu quel est le plus grand obstacle au développement en Afrique ? Eh bien ! C'est la sorcellerie. - Tu veux dire réellement la sorcellerie ou simplement la croyance en la sorcellerie ? - La sorcellerie est une chose bien réelle. Les sorciers (ou sorcières), s'attaquent de préférence à des jeunes gens doués, talentueux, à l'avenir prometteur, qui réussissent dans leurs études, choisis dans leur propre parenté et les dévorent littéralement. IIs leur subtilisent de nuit leur double invisible et le tourmentent dans leur cercle magique. Leur proie perd ses forces, tombe malade et finit par mourir. Après quoi ses tourmenteurs élisent une autre victime, toujours tirée de leur parenté, toujours quelqu'un qui a du succès, c'est le summum de l'envie, de la jalousie, de la volonté de nuire à celui qui pourrait s'élever au-dessus des autres, un vrai cannibalisme

«On comprend peu à peu que pour les Africains la terre est peuplée d'esprits malins invisibles qui s'intéressent de près aux humains. (Ces esprits ou génies me rappellent les djinns des Mille et une nuits, traduction Mardrus). IIs sont très susceptibles, se vexent facilement et se vengent ; ils doivent être amadoués au moyen d'offrandes ou sacrifices sous forme de noix de kola, de volaille remplissant certaines conditions de plumage ou de couleur, de petit bétail (cabris, béliers), voire d'un veau. Le sort des humains dépend totalement des dispositions à leur égard, de ces djinns secondés par les mauvais sorciers qui leur désignent les victimes choisies parmi les proches, suscitant l'envie, la jalousie, la haine parce qu'ils réussissent dans un domaine ou l'autre. Pour beaucoup d'Africains leur double a une vie nocturne mystérieuse et rien ne l'empêche, par exemple, de se transporter à la vitesse de l'éclair à Paris et d'y faire la tournée des grands-ducs ou de fréquenter les puissants de ce monde.

«Dans de nombreux cas… il est nécessaire de recourir à un médium plus sophistiqué pour servir de trait d'union entre le monde visible et le monde invisible et le féticheur entre en scène avec son fétiche ; ce dernier peut prendre des formes très diverses ; il s'agit quelquefois mais pas nécessairement d'une figurine humanoïde en bois ou en ivoire qu'il convient de soigner et nourrir. Ces fétiches tyranniques et capricieux manifestent souvent des exigences originales : il faut leur donner un œuf à minuit par la pleine lune, ou tous les vendredis à 11 h du matin les frotter avec le sang d'un coq rouge et blanc, etc. Celui qui n'accomplit pas les rites ponctuellement et fidèlement doit s'attendre à des représailles de la part de son fétiche qui ne répondra plus à ses questions.

«Certains guérisseurs ne pratiquent qu'une discipline, d'autres en combinent plusieurs et d'autres sont en même temps féticheurs. IIs se mettent en transe et consultent leur fétiche qui s'exprime de diverses manières.

 

«Il n'était pas nécessaire d'être très observateur pour constater l'omniprésence de la magie qui se manifestait en permanence de nombreuses façons. Chaque individu prétendait y recourir dans de nombreux actes de la vie courante. Par exemple si mon épouse appelait le cuisinier pour lui donner ses instructions pour le repas, et qu'il soit en train de fumer, iI déposait sa cigarette en un endroit sûr et disait aux autres boys « Ne vous avisez pas de me chiper ma cigarette ou d'en tirer une bouffée ; j'ai mis un « bulozi » dessus (un sort) et il vous arriverait malheur ».

Pour approfondir le problème, il faut se rappeler que, selon M. Woodtli lui-même :

«... la Très Sainte Église Universelle représentée par les infaillibles génies du Vatican institue des cours de perfectionnement afin d'enseigner à ses prêtres comment exorciser les démons.»

 

Dans la Genèse, un démon notoire, le serpent tentateur s'en prend à la malheureuse Ève, qui entraîne le pauvre Adam dans la chute originelle, source d'innombrables malheurs, le diable ne cessant de se manifester, à propos de Job par exemple, à Jésus lui-même dans le désert, et capable de se déguiser en ange de lumière. C'est qu'en effet il y a deux sortes d'êtres spirituels : les anges, glorifiant Dieu, et les démons serviteurs de Satan

La Bible mentionne deux cents fois environ les anges et de nombreuses fois les démons, qui essaient d'attirer sans cesse les hommes dans les ténèbres. Il est donc certain que l'univers est peuplé, non seulement d'hommes, mais encore de personnes invisibles, capables de prodiges, capables d'influencer les hommes : les anges et les démons.

Il est particulièrement dangereux de chercher à contacter les démons, car, en disant, esprit es-tu là, ils pourraient se manifester, entraînant les hommes dans le péché, voire même dans la possession. La presse souvent propage le recours aux démons par toutes sortes de publicités pour les médiums, devins, voyants, tireurs de cartes, etc, qui encaissent des sommes fabuleuses. Autant de victimes, autant de candidats à l'enfer, tel qu'il est décrit en 1917 dans les apparitions de Fatima.

« Notre-Dame ouvrit de nouveau les mains, comme les deux derniers mois. Le reflet parut pénétrer la terre et nous vîmes comme un océan de feu. Plongés dans ce feu nous voyions les démons et les âmes. Celles-ci étaient comme des braises transparentes, noires ou bronzées, ayant formes humaines. Elles flottaient dans cet incendie, soulevées par les flammes qui sortaient d'elles-mêmes, avec des nuages de fumée. Elles retombaient de tous côtés, comme les étincelles dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, au milieu des cris et des gémissements de douleur et de désespoir qui horrifiaient et faisaient trembler de frayeur. (C'est à la vue de ce spectacle que j'ai dû pousser ce cri : "Aie !" que l'on dit avoir entendu de moi.) Les démons se distinguaient par des formes horribles et répugnantes d'animaux effrayants et inconnus, mais transparents comme de noirs charbons embrasés.

« Cette vision ne dura qu'un moment, grâce à notre bonne Mère du Ciel qui, lors de la première apparition, nous avait promis de nous emmener au Ciel. Sans quoi, je crois que nous serions morts d'épouvante et de peur. »

(Citation de la voyante Lucie à Fatima)

 

L'Église forme des exorcistes, aptes à éjecter les démons, et les Évangiles montrent plusieurs cas, traités par le Christ lui-même.

Certains exorcistes aujourd'hui ont décrit leur action, M. l'abbé Schindelholz par exemple dans : Exorcisme, un prêtre parle, édité par Pierre Marcel Favre en 1983.

Ce prêtre raconte ses difficultés lors d'un exorcisme pratiqué sur une jeune fille innocente et pure, victime plusieurs années de suite d'êtres mystérieux venus de l'au-delà, se manifestant régulièrement de 23h à 1h, 2h, 3h du matin, battant la pauvre Barbara, semant le désordre...

Ils étaient sept, numérotés 1,2,...,7, connus par leurs numéros seulement, sauf leur chef, le numéro 7, nommé Astaroth. Ces démons dictaient même des textes, écrivaient plusieurs pages sous le titre : Documents de l'enfer au XXe siècle, constatant qu'ils étaient damnés.

«- (p. 36) À 1a naissance d'un homme, nous et l'Autre (l'ange gardien) sommes présents et, au baptême, nous devons reculer. Lorsque l'homme commence à réfléchir, nous revenons et nous nous trouvons au même niveau que l'Autre. Ensuite, ça change constamment, nous avançons et reculons. Quand l'homme commet un péché, nous nous approchons toujours davantage de lui et l'Autre doit reculer. Ainsi, avec le temps, l'homme n'obéit plus qu'à nous, nous le tenons ensuite bien en main.

...

«(p.46) Le numéro 6 entre en scène : « Quand quelqu'un a vendu son âme au diable et que nous prenons possession de lui, il se trouve en notre pouvoir. En ce cas, il l'a voulu, mais on peut nous chasser avec les exorcismes. Toutefois, ça ne réussit que si la personne concernée veut se débarrasser de nous complètement. II se peut que l'on ait besoin de beaucoup d'exorcismes, car nous ne nous laissons pas si vite chasser et ça dépend aussi pour quelle raison quelqu'un nous a ''vendu" son âme. Cela, c'est le premier cas de possession.

...

«(p.54) Mais nous n'abandonnons pas ! La terre pourra bientôt être appelée le « préau » de l'enfer. Le mal a déjà vaincu une fois, puis il a dû se retirer, cela se produira certainement à nouveau prochainement. Mais pas si vite, nous prendrons en partant une très grande foule d'hommes pour les emmener dans le royaume de la mort, des ténèbres. Là, il n'y a plus rien qui puisse aider. Personne ne peut faire quoi que ce soit. Dommage. Les yeux s'ouvrent toujours trop tard. Tous ceux qui sont chez nous en bas et tous ceux qui viendront encore sont eux-mêmes fautifs. Aucun remords ne peut plus changer cette misérable réalité. Le fait de jeter de hauts cris n'y change rien. Quelle honte pour nous de devoir dire de telles choses en ce monde où nous n'avons pas été «justes ». »

Triste reportage...

 

Nous faisons nôtre un énoncé du concile de Latran en 1215 :

« Nous croyons fermement et nous professons nettement un principe unique de l'univers, créateur de toutes les choses visibles et invisibles, spirituelles et corporelles. Le diable et les autres démons ont été créés par Dieu naturellement bons, ils sont devenus mauvais par leur propre faute. Quant à l'homme, il a péché à l'instigation du diable. » . . .

Je ne pense pense pas que les organisateurs ou les participants à l'exposition Esprit es-tu là ? soient tous conscients du risque de la présence démoniaque. Ne fallait-il pas la leur signaler ?

Jean de Siebenthal

Extrait de la lettre de Pie II à Mahomet II

«XVI. (pp. 97-99) Tu voudrais savoir ce que sera cette vie éternelle, ce que l''homme fera là-haut, de quels plaisirs il pourra jouir, et quel bonheur sera le sien? La réponse se trouve dans l'Évangile de Jean: .La vie éternelle consiste à Te connaître, Toi qui es le seul Dieu véritable, et que Tu as envoyé"'. Là-haut, le bonheur suprême sera de contempler Dieu dans sa nature, et notre esprit y jouira sans fin de sa bonté; nous pourrons en être comblés et nous en rassasier. Là, notre félicité suprême sera d'être unis à Dieu, et de connaître Dieu. Comme le dit l'apôtre Paul: . Nous ne voyons maintenant que comme dans un miroir, et en des énigmes, mais alors nous verrons Dieu face à face, et selon Job, il verra Sa face avec un ravissement de joie ». Nous verrons la lumière sur le visage du Seigneur et nous nous en rassasierons quand Sa gloire apparaîtra, et nous serons semblables à Lui, comme l'a dit Jean. Enfin, citant Isaie: «L'oeil n'a point vu, l'oreille n'a point entendu, et le coeur de l'homme n'a jamais conçu ce que Dieu a préparé pour ceux qui L'aiment», l'apôtre Paul dit que les souffrances de cette vie ne méritent pas d'être comparées a la gloire future qui se révélera alors en nous.

Ta Loi promet pour l'autre vie des fleuves de lait, de miel et de vin1, des mets délicats, de nombreuses épouses et concubines, des vierges pour faire l'amour, des anges pour vous servir dans vos plaisirs honteux, et tout ce que la chair peut désirer - mais c'est là un paradis de boeuf ou d'âne! Il n'est pas fait pour les hommes. Est-il un seul mortel ayant face humaine, qui veuille passer sa vie au service de son corps? En est-il un seul qui de temps en temps ne s'en dégage, pour se recueillir dans son esprit? En est-il un qui n'ait parfois besoin de nourrir son intelligence et de se détacher de ses sens pour se livrer a la spéculation? Les plaisirs de l'honneur et de la gloire ne sont-ils pas de loin plus agréables et plus durables que ceux de Vénus? Les louanges qui accompagnent une vie passée à faire le bien ne sont-elles pas plus douces que la nourriture et la boisson elles-mêmes? Le sage boit et mange pour vivre; et ta religion considère que l'homme doit aimer vivre pour boire et pour manger. Comme durant sa vie terrestre le fondateur de ta Loi était un homme sensuel, il a pensé que la vie future devait également être consacrée à la satisfaction des sens; il a fait peu de cas des satisfactions de l'esprit, puisque son seul souci était de se remplir le ventre et qu'il pensait que c'était en cela que résidait le bien suprême- ce que même les philosophes païens n'auraient pas admis, à l'exception de quelques-uns. »

Extrait de la lettre écrite

par le pape Pie II en 1461 à Mahommet II

Traduite du latin par Annie Duprat

Rivages poche/Petite bibliothèque (180 pages)

 

Saint Materne

Saint Materne et le message du Pape en Suisse à l'Allmend de Berne pour les JMJ 2005.

Les anciennes traditions, confirmées par de nombreux théologiens dont Saint Pierre Canisius, nous apprennent que Materne était le fils ressuscité par Jésus, de la veuve de Naïm (Luc 7,11-17) dont le texte est exactement celui utilisé par le Pape pour envoyer les Suisses au JMJ 2005.

Ayant suivi Saint Pierre dans ses pérégrinations, celui-ci envoya Materne dans les régions du nord des Alpes. Il a commencé à Octodure (Martigny) Thun et Lausanne. C'est alors qu'il rencontra ses deux disciples Euchère et Valère. Un jour Materne, arrivant en Alsace dans l'importante cité romaine de Ehl ou Helvet, épuisé par ses périples, s'endormit dans la paix du Seigneur. Ses disciples ne pouvant se résoudre à sa disparition prirent le chemin de Rome, allèrent voir Pierre dans sa prison, et celui-ci leur donna son bâton pastoral. Ils revinrent en Alsace, le déposèrent sur le corps et Materne ressuscita une deuxième fois.

 

Saint Materne, évêque et disciple de Saint Pierre a évangélisé aussi l'Alsace et la vallée du Rhin avant de s'installer à Worms, Trèves et meurt à Cologne. Tous trois arpentèrent la Suisse et la vallée du Rhin, évangélisant la population et construisant des lieux de cultes. Nous connaissons celui de Ehl et aussi celui que nous pouvons encore voir de nos jours à Avolsheim près de Molsheim : c'est le petit sanctuaire appelé Dompeter (Domus-Petri ou Maison de Saint Pierre). Cette église vénérable est ombragée par un très ancien tilleul sous lequel, la tradition veut que l'évêque Materne y ait prêché et ait été arrosé par l'eau de la source Sainte Pétronille, portant le nom de la fille de Saint Pierre. Cette église a servi pendant tout le Moyen Âge d'église mère pour toutes les localités environnantes.

Il est facile de penser que Materne et ses disciples ne sont pas partis en Allemagne sans avoir laissé derrière eux un clergé pour continuer la mission commencée et l'église d'Avolsheim (ou une autre) a peut-être été plus qu'une simple église et peut-être une église épiscopale pour le siège apostolique fondé par Materne. Ce qui justifierait la construction du baptistère que nous voyons encore à un peu moins d'un kilomètre de là.

Une ancienne tradition veut aussi qu'il ait construit l'actuelle église Saint Pierre le Vieux à Strasbourg. On peut bien considérer Materne comme l'apôtre et le fondateur du siège épiscopal de Lausanne/Aventicum/Helvétie qui couvrait toute la région, notamment le Mont Pilate selon Voragine et St Nicolas de Flüe, aurait une grande importance pour l'Église.

St Materne ressuscitera une troisième fois à la fin des temps.

Le royaume burgonde

Le royaume burgonde de Worms était catholique et il résista aux Huns d'Attila dans la grande bataille des Nibelungen, décrite par un évêque catholique sur 7 parchemins. Les Burgondes, les seuls barbares qui ne violent pas les femmes, venaient de Pologne avec leurs vaches blanches et rousses dites du Siebenthal. À en croire les témoignages concordant de deux historiens de l'Église vivant au Ve s., Orose et Socrate, une partie au moins des Burgondes du Rhin étaient catholiques. Ce royaume romano germain est attaqué par une coalition romaine, hunnique (Attila) et franque. Cette gigantesque bataille, Les Nibelungen, écrite par un évêque, fit plus de 20'000 morts. Leur chant était : Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat, Gloria Patri… Sicut erat…

La langue des Valsers est la plus proche de la langue des Nibelungen.

Le complot continue aux champs catalauniques, Huns et Romains liquident par ruse le maximum de " barbares" chrétiens. Idilco, princesse burgonde, tue Atle (Attila) pendant la nuit de "noces".

Une autre preuve de cette christianisation est celle de St Maurice qui avait reçu l'ordre de tuer tous les habitants près de Octodure (Martigny) au Nord des Alpes car ils étaient tous déjà chrétiens. Son refus et celui de sa légion furent la cause du célèbre martyre. Les modèles chrétiens de Zabulon et Nephtali (Math. 4, 12-16), existent encore près de Sion en Suisse.

Les premiers rois chrétiens.

Cette période est une des grandes phases de l'histoire chrétienne. St Sigismond, burgonde, est le premier roi saint chrétien au Nord des alpes, inhumé à St Maurice. Godomar, son frère héritier de la couronne, ordonna aux Burgondes de se cacher dans les Alpes à Gessenay Gstaad et donna la couronne à tous, car tous sont prophètes, prêtres et rois dans les rings burgondes, ancêtres des Landsgemeinde et de la démocratie directe suisse, pour gérer l'Allmend. En 491, Clovis épouse la nièce de deux rois burgondes, Clotilde, dont les parents et les frères ont été massacrés par des proches. Elle est chrétienne, elle fera tout pour amener son époux à la conversion et à la Foi au Christ. N'oublions pas que de nombreux historiens situent le site de la Bataille de Tolbiac dans l'actuel Kochersberg au nord-ouest de Strasbourg ou près de Cologne, cette bataille, dont il avait promis à sa femme burgonde Clotilde qu'il se convertirait au Dieu des Chrétiens si celui-ci lui donnait la victoire. La tradition veut que cette promesse eût été prononcée au château du Frankenbourg entre Strasbourg et Colmar. Ne manquez pas d'aller vous promener au Frankenbourg : il se trouve au-dessus du village de Neubois. En plus d'une visite historique, vous y ferez un pèlerinage. En effet, la Vierge-Marie est apparue plusieurs fois au 19 ème siècle sur le sentier et on y trouve un beau calvaire, une chapelle et une source

 

Le Pape de Lausanne.

Le duc de Savoie qui avait été élu et couronné pape, sous le nom de Félix V par le concile de Bâle qui s'est terminé à Lausanne, après avoir voulu promulguer le dogme de l'Immaculée Conception et pour faire la Paix en 1449, déposa la tiare à Lausanne et, conservant le titre de cardinal-évêque de Sainte Sabine (protodiacre), vint finir ses jours à Ripaille, d'où il administra l'évêché jusqu'à sa mort en tant que numéro deux de l'Église catholique. Le visage du St Suaire était brodé sur les aubes des prêtres de Lausanne et la grande rosace parle encore des miracles de la résurrection des embryons morts.

François de Siebenthal

 

Cercles Coopératifs de Crédit, 3C.

Comment fonder sa banque locale sans usure grâce au progrès technique en favorisant la distribution de l'abondance ?

Comment lutter contre les usuriers qui pratiquent des taux supérieurs à 1'000 % (sic, mille) par année dans les pays pauvres et qui exploitent aussi les pays « riches » ? Vous trouvez plus d'informations sur le site www.union-ch.com.

La richesse suisse vient de son système unique de banques coopératives paysannes et de sa création monétaire alternative et privée Wir (Nous en allemand) qui résistent aux abus libéraux (www.wir.ch ).

Le principal avantage du système créditiste est en plus de reprendre immédiatement le contrôle de la création monétaire par l'utilisation de la carte annexée, sans les coûts usuraires qui écrasent les pauvres car chacun est encouragé à participer par le dividende mensuel donné à chaque personne dès la conception et à l'escompte compensé qui fait baisser les prix et qui favorise la distribution de l'abondance. De tels cercles ont déjà été fondés avec succès en Suisse, à Madagascar, aux Philippines, en Pologne et au Canada et sont en voie d'étude en Équateur, au Mexique, au Bénin…

La carte annexée est l'outil qui facilite les échanges. Chaque transaction est documentée et fiabilisée par les numéros et signatures croisées des membres du cercle créditiste qui est propriétaire de la coopérative de crédit.

Le système créditiste d'un pays ne peut être transmis tel quel dans d'autres pays. Il doit s'adapter aux conditions sociales, économiques, historiques et ethniques respectives de chaque pays. Le major C.H. Douglas a toujours considéré que ses principes n'étaient pas rigides. Bien au contraire, ce sont des repères sur lesquels les associations peuvent axer leur travail selon la situation économique, juridique et sociale actuelle. Ces principes sont très faciles à façonner et à mettre en pratique, grâce au progrès technique qui facilite l'abondance.

Principes fondamentaux

Auto assistance signifie que des personnes ayant la même situation économique ou une situation semblable se regroupent, apportent elles-mêmes les fonds nécessaires à l'exploitation association commune et affirment leur volonté de se porter garantes les unes des autres.

Elles s'attendent à ce que leur adhésion à l'association leur donne enfin accès au marché et au capital face à la concurrence, qu'elle améliore leur propre position sur le marché et satisfasse mieux leurs besoins économiques. En gros, elles veulent ainsi avoir accès au marché financier, avoir accès au capital par le contrôle de la création monétaire.

Auto administration signifie que les sociétaires règlent eux-mêmes les rapports au sein de la association. Ils mettent ainsi l'association à l'abri des influences étrangères.

Cela revient à dire que les rapports internes des associations ne sont pas soumis aux directives de tiers. Les sociétaires fixent les activités économiques de leur entreprise commune par l'intermédiaire des organes. Cette démocratie interne par élections locales est un élément essentiel du système. La direction, d'au moins trois membres et l'organe de contrôle, d'au moins deux membres, sont élus chaque année.

Auto responsabilité signifie que les sociétaires sont eux-mêmes responsables de l'existence et du maintien de l'entreprise association et qu'ils en sont également garants vis-à-vis de l'extérieur. De par cette responsabilité solidaire ils possèdent la confiance d'autres organisations économiques.

Liberté d'adhésion signifie que l'adhésion à une association est librement consentie; quiconque y adhère ne peut le faire que de plein gré, car il n'a pas seulement des droits au sein de l'association, mais également des obligations importantes.

Tout un chacun a le droit de devenir sociétaire et de cesser de l'être. Mais celui qui décide de coopérer avec l'association est tenu de le faire.

Promotion des sociétaires signifie que le sociétaire est au centre des activités de la association. La mission fondamentale de l'association consiste à offrir au sociétaire les services de la création monétaire dont il a besoin: l'orientation selon ses besoins locaux vitaux est primordiale.

Le sociétaire fait l'objet de la promotion. La réalisation de cette mission de promotion ne peut se faire durablement que grâce au maintien et à l'augmentation des parts du marché, grâce à la croissance et au maintien de la substance économique locale et de la liquidité.

Les organes dirigeants doivent avoir un esprit de concorde, de tolérance et de compromis, qui se trouve dans les enfants de familles nombreuses

Qualité de membre ouverte à tous dès la conception signifie que quiconque veut devenir sociétaire d'une association a la possibilité de le faire dans le cadre des règlements légaux et statutaires qui misent sur le long terme. Les associations ne partent pas du principe que le nombre des sociétaires est constant, leur existence ne dépend donc pas de l'adhésion ou de la démission des sociétaires.

Principe d'identité signifie que l'association est à la fois un regroupement de personnes, une association de sociétaires et une entreprise. Les sociétaires sont conjointement responsables de l'entreprise qu'ils exploitent. Il existe ainsi un triple lien entre le sociétaire et l'association : il est responsable sur le plan financier, il est investi de pouvoirs de décision et de contrôle et il est preneur de prestations.

Les liens économiques unissant les sociétaires et les rapports au sein du groupe social qu'est le regroupement de personnes, sont très étroits: si l'entreprise association ne fonctionne pas, le regroupement de personnes ne fonctionne pas non plus et vice-versa.

Principe d'économie liée signifie que les associations se regroupent en organisations d'économie liée en raison de leur taille, de leur dissémination, et souvent à cause de leur caractère régional, ce qui a pour effet d'élargir le champ d'application du principe de l'auto assistance. Le système d'économie liée permet d'augmenter le degré de promotion de chaque association faisant partie de ce système. Le transfert de tâches à des entreprises du système d'économie liée a pour effet de maintenir une vue d'ensemble claire mais également d'augmenter la compétitivité.

Ces systèmes d'économie liée, étroitement attachés aux entreprises et créés pour des raisons de politique d'entreprise, sont complétés par des organisations administratives d'économie liée qui conseillent les associations, les contrôlent et défendent leurs intérêts. Elles exercent des fonctions de coordination, de conseil, d'encadrement et de formation. L'activité de révision de ces organisations d'économie liée revêt une importance capitale en ce qui concerne les associations et leurs organisations.

Les entreprises du système d'économie liée se chargent uniquement des tâches que ne peuvent mener à bien les associations locales. La coopération économique au sein du système d'économie liée repose également sur le principe de subsidiarité coopératif.

Principe de vue d'ensemble claire / principe de régionalité signifie que le rayon d'action d'une association doit être, si possible, clair et net.

Le principe de la décentralisation repose sur le fait que de petites unités garantissent une grande mobilité, une plus grande proximité du marché, des clients et des sociétaires et par conséquent des avantages stratégiques sur le plan de la concurrence. L'association est ainsi en mesure de satisfaire les différents besoins de ses sociétaires et de défendre leurs intérêts.

La connaissance exacte de la situation sur le terrain au sens large du terme permet de réduire les processus décisionnels et de prendre rapidement des décisions. C'est pourquoi il s'agit de maintenir des relations personnelles étroites, le contrôle social et la proximité des sociétaires même lorsque ce principe de localité ou principe du "terrain" au sens étroit du terme n'est pas respecté.

Principe de l'indépendance des associations par rapport à l'État signifie que les associations appartiennent à leurs sociétaires et sont responsables envers elles; elles sont indépendantes de l'État.

Les associations ne sont pas des instruments permettant d'atteindre des objectifs de politique sociétale, sociale ou économique. Elles ne peuvent et ne veulent pas non plus assumer le rôle de l'État. Les associations désirent seulement que l'État assure l'égalité des chances, la neutralité de la concurrence ainsi que des conditions cadre politiques et juridiques bien définies.

Les associations n'exercent des fonctions sociales qu'indirectement. Elles renforcent la position des sociétaires en procédant à une ample répartition de la propriété. Elles enracinent les principes démocratiques, renforcent les actions des citoyens qui se sentent pleinement responsables, approuvent le libre jeu de la concurrence, elles placent chaque individu et ses performances au centre de leur travail. Les associations exigent la solidarité mais elles refusent le collectivisme.

Elles ne poursuivent pas des objectifs d'intérêt général et n'ont pas de mission publique mais se consacrent uniquement à la promotion de la situation économique et des activités de leurs sociétaires. Elles sont indépendantes de toute religion et de tout parti politique en s'inspirant toutefois de la doctrine sociale de l'Église.

Elles demandent à leurs membres de ne pas critiquer de manière virulente les valeurs chrétiennes.

Le principe du rejet du prêt à intérêt est donc une caractéristique fondamentale du système bancaire créditiste mais il diffère du système bancaire actuel à d'autres titres et notamment par le rapport particulier que joue la banque créditiste dans ce système. En effet la banque créditiste n'est pas un simple pourvoyeur de fond intéressé uniquement aux garanties offertes par les emprunteurs, encore moins un simple coffre de dépôt de valeurs, mais un véritable partenaire de l'entrepreneur emprunteur. La banque créditiste offre à ce titre des nombreux services de gestion à ses clients, afin de les soutenir dans leur entreprise et assurer ainsi une activité économique saine et profitable aux deux partenaires.

L'idée qui supporte l'action de la banque créditiste est le principe du partage des risques. Celui-ci signifie que celui qui prête l'argent doit participer avec celui qui emprunte aux bénéfices, comme aux risques. La banque créditiste joue donc ici son plein rôle de partenaire, partageant gains et pertes avec son client. Elle assurera sa pérennité en multipliant le nombre de ses clients (afin de répartir le risque) et en leur proposant des services de conseil et d'accompagnement en gestion.

Si la banque créditiste propose comme les banques habituelles de simples comptes de dépôt pour les particuliers, dont les frais de gestion sont acquittés par les déposants, elle propose surtout des services financiers destinés aux entrepreneurs et producteurs locaux et qui prennent habituellement les formes suivantes :

·· PP ou "partenariat passif" : La banque finance entièrement l'entrepreneur et partage les bénéfices (s'il y en a) avec celui-ci selon un pourcentage fixé à la signature du contrat. La seule source de revenu possible pour l'emprunteur est sa part de bénéfice (il ne reçoit aucun salaire) et la banque prend à son entière charge les pertes éventuelles. La plus-value de l'entreprise est recherchée.

· PA ou "partenariat actif" : La banque agit dans ce type de contrat comme un actionnaire, profits et pertes étant partagés entre elle et l'emprunteur, selon les proportions de leurs parts respectives dans l'actif de l'entreprise.

· FICO ou "financement commercial avec marge bénéficiaire" : La banque acquiert une marchandise pour le compte de son client, moyennant une marge bénéficiaire fixée à la signature du contrat. Le banque transfert la propriété de la marchandise à son client une fois qu'il a payé le prix de celle-ci ainsi que la marge fixée à la signature. Ce type de contrat diffère du prêt à intérêt car la marge est fixe et n'augmente pas avec le délai de paiement.

Les membres peuvent placer leurs économies dans ces projets et sont associés aux profits.

Ces statuts sont à votre disposition pour lancer un Crédit social local en union avec les autres 3C et Rougemont. Le droit suisse permet de les utiliser dans le monde entier.

Il suffit de les reprendre en invoquant les articles 60 et suivants du code civil suisse en nous en informant par email ou par fax avec les noms d' au moins trois personnes physiques et le nom et les buts de la nouvelle personne morale, copie des statuts s'ils ont été modifiés, sinon seulement le procès-verbal de la séance constitutive, lieu, date, signatures, adresse physique, normalement celle du Président. Le conseil et les membres de l'association sont bénévoles, et seul le caissier- comptable est rétribué pour son dévouement, par une indemnité fixée annuellement, en fonction des résultats

N'hésitez plus et créez votre Cercle Coopératif de Crédit en nous envoyant ce formulaire.

Je suis prêt à être le caissier gérant: si oui...... pour une rémunération de..................par mois ou à fixer par opération...............................Gratuitement pour commencer............

Je n'ai jamais été membre d'une société secrète ( ss)......

Je suis membre de la ss suivante.......................................que je suis prêt à quitter sur simple demande de la direction. En cas de faux, je paie une amende de un million de $

Nous visons surtout la franc-maçonnerie...voir l'encyclique Humanum genus de Léon XIII http://www.vatican.va/holy_father/leo_xiii/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_18840420_humanum-genus_fr.html

Le Pape Jean-Paul II a demandé le 8.02.2004 « de ne pas pratiquer l'usure, une plaie qui, à notre époque également, constitue une réalité abjecte, capable de détruire la vie de nombreuses personnes. »

D'après l'Eglise, usure et taux d'intérêt ont la même signification, quelque soit le taux pratiqué. Voir l'encyclique «Vix Pervenit » sur www.google.com et L'Osservatore Romano en langue française du 10 février. http://www.finality.ch/edi01-09.htm

Plus d'informations sur www.union-ch.com

Veuillez s.v.p. nous faire parvenir votre demande par courrier, e-mail info@familiaplus.com ou bien par fax et nous vous enverrons tous les documents nécessaires:

On peut se parler gratuitement avec skype, mon identifiant est siebenthal, voir www.skype.com

Je recommande VIVEMENT une petite visite aux sites ci-dessous.

Avec mes meilleures pensées.

François de Siebenthal

Consul Général des Philippines a.h.

Secrétaire général du Corps Consulaire.

Économiste HEC et lic. ès sc. iur.

23, Av. Dapples CH 1006 LAUSANNE

Tf 00 41 21 6168888 FAX: 6168881

www.union-ch.com

Forum: www.sociolo.com/forum

www.consuls.info

Le programme politique et son financement, voir www.mickael.info rubrique crédit social...

Pour une vraie réforme globale, possible et urgente:

http://www.finality.ch/page94%D013%D0la%D0famille%D0et%D0le.htm et

http://www.finality.ch/edi01-09.htm

Plus sur les sociétés secrètes: http://cailletm.free.fr/ et www.barruel.com .

 

 

Les multiples mensonges du Oui

Les partisans du « oui » au referendum du 29 mai continuent à égrener les mensonges et à s'y empêtrer. Il n'est pas possible de les énumérer tous.

L'un des mensonges les plus en vogue a trait à la signification du vote. Le pouvoir, qui commence à avoir la tremblote, nous dit sans cesse qu'il ne faut pas mélanger les problèmes et que le vote concerne uniquement la constitution européenne. Sous-entendez : de grâce ne nous sanctionnez pas pour les terribles désastres que nous infligeons aux Français. Cet appel serait acceptable à la rigueur si la France était un pays démocratique et non une sorte de ploutocratie totalitaire. Tout le monde sait que la pratique courante des élus viole chaque jour la constitution française et que la France est tout à fait le contraire d'un état de droit. Les citoyens n'ont jamais l'occasion de s'exprimer, les prétendues élections étant formidablement truquées comme la presse internationale l'observe régulièrement. La pratique référendaire est nulle et quand elle se produit c'est sous étroite surveillance.

En Suisse, les citoyens prennent la parole quand ils veulent, comme ils veulent et sur les sujets qu'ils veulent. Il est donc parfaitement légitime de s'exprimer par son vote sur le gouvernement, c'est-à-dire, en clair, de dire non au pouvoir abusif qui ruine la France. Notre « non » est un « non » au pouvoir abusif en place.

Autre mensonge parmi d'autres : l'Europe c'est le plein emploi. Or c'est tout le contraire : l'Europe c'est le chômage ainsi que les statistiques le montrent quotidiennement. Rappelons que s'il n'y avait pas eu l'euro les marchés internationaux n'auraient pas toléré les 35 heures qui ont démoli l'économie française, allant jusqu'à détruire les urgences dans les hôpitaux et, éventuellement, provoquer des catastrophes personnelles comme cela s'observe ces jours-ci.

Encore un mensonge : l'Europe libéraliserait l'économie. Les arguments dans ce sens citent certains domaines où l'Europe a facilité des privatisations comme dans le transport aérien. Cela ne veut rien dire : il n'y a nul besoin de l'Europe pour libérer l'économie. Il faut et suffit d'avoir des hommes de droite au pouvoir. A contrario, en produisant à jet continu des règlements, l'Europe fait tomber une chape de plomb de nature socialiste sur tout le continent et augmente les impôts d'une façon dramatique en particulier par ses multiples subventions Borloo, dont les tendances socialisantes sont connues, vient de dire : « Ce traité est tout sauf libéral », voulant se défendre d'ailleurs avec horreur d'être accusé de libéralisme. Il se glorifie de ce que pour la première fois, le terme de « cohésion sociale » se trouve dans un traité international. Il doit être très malin, ce Monsieur, pour savoir ce qu'est la cohésion sociale : est-ce le fait que 500 banlieues sont des zones de non droit ? Il glorifie aussi la reconnaissance d'un « modèle social européen. » En fait c'est glorifier la paupérisation croissante du continent européen.

L'Europe sera transparente. De qui se moque-t-on ? Martha Anreasen avait été recrutée en 2002 pour faire un audit de la Commission ; elle n'a tenu que 5 mois, tant la Commission avait peur de son travail. Le budget est de 150 milliards d'euros et les experts estiment que 20 % de cette somme immense fait l'objet de fraudes diverses/

La Turquie n'est pas en jeu ! Quelle blague. Le 29 octobre 2004, les photos montrent Raffarin, Chirac et Barnier signant pour la France et, tout de suite après, Erdogan, premier ministre turc, signant pour la Turquie. De qui se moque-t-on ? Certainement pas des Turcs, donc des électeurs français. Abreuvé de mensonges divers par les politiques depuis des décennies, le peuple français reste encore lucide dans ses profondeurs. Espérons qu'il se réveillera.