Canonisation

Cet automne, l'évêque du diocèse, Mgr Genoud, anime une soirée rassemblant une cinquantaine de fidèles, écoutant leurs questions, et y répondant avec perspicacité et profondeur.

Un participant demande : qu'est-ce que l'Opus Dei, sous-entendant : n'est-ce pas là une association mystérieuse, dont il est difficile de percer la nature. Ajoutons que les médias l'ont suspectée, ô horreur, d'avoir soutenu le régime franquiste dans les années 1930. A ce propos, je rappelle que les révolutionnaires espagnols avaient commencé leur action en massacrant des dizaines de milliers de prêtres et de religieux, et qu'ils auraient certainement trucidé des millions de citoyens si le général Franco n'était pas intervenu, vigoureusement certes. On comprend que Mgr José Maria Escriva, le fondateur, ait voté avec ses pieds, en passant de la zone rouge à la zone nationaliste.

Mgr Genoud a constaté l'existence de l'Opus Dei en Suisse, sans pouvoir ou vouloir donner des précisions. Il avait honoré de sa présence à Notre-Dame à Lausanne une réunion anniversaire, y prononçant une homélie admirable. Fait étonnant, il a été à peine fait mention de la canonisation du 6 octobre, la place Saint-Pierre et la ville de Rome allant être submergées par une marée de fidèles recueillis. On sait par ailleurs que Jean-Paul II avait toujours trouvé un appui inconditionnel dans l'Opus Dei.

Le soussigné connaît suffisamment cette Oeuvre pour tenter d'en donner quelque aperçu : en bref, recherche de la sanctification de la vie courante, par une piété toujours approfondie, une vie sacramentelle exemplaire, dans l'amitié et la discrétion. Toute personne peut participer aux recollections mensuelles, avec messe et deux méditations, où la doctrine invariable de l'Eglise est présentée ou rappelée; de même, on peut participer à une retraite annuelle de trois jours, comportant des exposés formateurs, chemin de croix, chapelet, en des centres équipés simplement.

Ceux qui désirent s'engager davantage peuvent recevoir une formation continue hebdomadaire dans des cercles groupant quelques amis, où les exigences de la vie chrétienne quotidienne sont approfondies: vie sacramentelle, confessions, encharistie, prière, méditation, lecture de l'évangile ; en tout près de deux heures consacrées au Seigneur, en ferme intention, se rappelant notre filiation divine. Rien d'inquisitorial; on peut arrêter ou prolonger son engagement chaque 19 mars. On peut encore s'engager davantage dans le sens de la permanence. En bref donc : sanctification de la vie courante, dans le travail professionnel, dans la famille, avec le soutien d'une hiérarchie bienveillante et discrète.

Certains s'étonnent : et l'action dans la cité ? dans l'économie politique ? dans les votations ? C'est là qu'on peut discerner l'un des buts profonds de l'Opus Dei.

Il est bien connu que notre civilisaton est en plein naufrage. Les dix commandements solennellement promulgués au Sinaï sont systématiquement et intentionnellement violés. On écarte la Personne du Christ. Les vies familiale et scolaire sont délibérément sabotées; on tue démocratiquement les enfants dans le sein de leur mère, on se plonge dans l'impureté, dans la saloperie disons-le : homosexualité, pédophilie. Tout ''mode de vie'' , si vicieux soit-il, est promulgué, les ''échanges de couples'' ne sont pas rares. Toute femme, selon Gustave Thibon, est une ''ville ouverte''. Le mariage, où homme et femme deviennent ''une seule chair'', est galvaudé en une copulation universelle, mortelle pour le genre humain. On retourne en somme aux orgies du paganisme.

Or les premiers chrétiens se trouvaient justement dans un tel monde, où toutefois semble-t-il, le sens de la loi naturelle subsistait, alors qu'aujourd'hui, il disparaît. Ils ont formé de petits groupes, dont les Actes des Apôtres nous parlent. Fidèles à la prière, à la fraction du pain, notamment, et, en trois siècles, ils ont fait basculer la situation. C'est, je crois, une des intentions perceptibles dans l'Opus Dei.

Notons toutefois que les initiateurs de la vie chrétienne n'étaient pas dupes des intentions perverses des persécuteurs. Le drame aujourd'hui, c'est que la Révolution, satanique par essence, n'est que trop rarement perçue comme telle, fidèles et ecclésiastiques se laissant anesthésier par ses belles promesses, les éventuelles peines éternelles étant soigneusement dissimulées, à coup de rengaines sirupeuses ou insipides, inaptes à susciter des vocations. L'Opus Dei, par contre, pratique une liturgie assez robuste pour laisser saisir le sens de la continuité ecclésiale. On y insiste sur la nécessité de faire du ''positif'', sans tenir compte valablement de l'existence du ''négatif'', contrairement aux injonctions de Saint Paul (Eph. 6,10 ff).

Le combat spirituel.

"En définitive, rendez-vous Puissants dans le Seigneur, et dans la vigueur de sa force. Revêtez l'armure de Dieu pour pouvoir résister aux manœuvres du Diable. `Car ce n'est pas contre des adversaires de chair et de sang que nous avons à lutter, mais contre les Principautés, contre les Puissances, contre les Régisseurs de ce monde de ténèbres, contre les Esprits du Mal qui habitent les espaces célestes.'' `

Dommage que les autorités de notre institution soient insensibles aux dommages mortels causés par l'usage pernicieux du prêt à intérêt, causant la ruine de l'Amérique latine par exemple, malgré une forte implantation des institutions qu'elle y anime.

Le sel sale-t-il ? Sinon...Certes, la splendeur de la canonisation romaine du 6 octobre a montré que l'Opus Dei, capable de mouvoir pacifiquement des centaines de milliers de personnes représente une force dont la politique pourrait tenir compte. On peut ici féliciter la RAI Uno pour la qualité extraordinaire de la diffusion de la cérémonie, rendue vivante, passionante même par des prises de vue faisant ressortir la variété des personnes rassemblées, le cadre imposant du centre de la chrétienté, l'attitude attentive du Saint-Père, le sourire du nouveau saint.

Jean de Siebenthal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lettre à M. le président Poutine

Monsieur Vladimir POUTINE Président de la Russie

Au Kremlin, Moscou.

Lausanne, le 25.09. 2002, fête de St Nicolas de Flüe, Patron de la Suisse et de la Paix mondiale.

Monsieur le Président,

Nous vous prions de porter votre attention sur les points suivants:

1 . On se souvient de l'ahurissement du monde libre lorsqu'il apprit le geste de N. KROUTCHEV, mercredi 12 octobre 1960 soir à NEW YORK au siège de l'ONU où il présidait la délégation soviétique. Le journal "Le Monde "du vendredi 14 octobre le rapportait sous ce titre : "Incidents homériques à l'ONU: M. "K" brandit son soulier et le président casse son marteau au cours d'un débat sur le régime colonial". Le conférencier du moment, le délégué des Philippines, restait bouche bée devant cet accès de colère.

2. Mais, quand on relit la presse de l'époque, on est frappé de voir que les politologues se perdirent en conjectures pour expliquer cette attitude unique dans les annales de l'ONU.

3. Les raisons de la colère de "K" : la Fraternité St Benoît pour une Europe Chrétienne est en mesure d'expliquer les raisons de ce "coup d'éclat", qui fit la une de tous les média occidentaux : KROUTCHEV avait prévu d'annoncer, de la tribune de l'ONU, que l'URSS possédait désormais l'arme absolue, c'est-à-dire une fusée à arme nucléaire et mue par énergie nucléaire. Malheureusement pour lui, cette fusée explosa le jeudi 13 octobre au matin (décalage horaire!) lors de son lancement, tuant le Maréchal NEDELINE, Commandant en chef des Unités de fusées soviétiques et Vice-ministre de la Défense, ainsi que 300 hautes personnalités et spécialistes en matière d'armement nucléaire (exactement le même nombre que d'évêques en prières ).

4. Lorsqu'il l'apprit, KROUTCHEV explosa de colère, dépité de ne pouvoir clamer au monde, d'un balcon aussi prestigieux, sa suprématie.

5 Le rôle d'Oleg PENKOVSKY - Cet échec fut révélé à l'Occident par le Colonel Oleg PENKOVSKY, membre du KGB, dans le livre "Les carnets d'un agent secret" paru en 1975 chez Tallandier (pp. 308 et 309). On notera d'ailleurs avec intérêt que, pour avoir transmis plus de 5000 secrets à l'Occident tout en restant en poste à Moscou, cette 'taupe' fut fusillée le 13 mai 1963 ainsi que le raconte Thierry WOLTON dans son livre "Le KGB en FRANCE", chez Grasset (1986), p. 113.

6. Une initiative insolite de l'évêque de FATIMA - Mais l'enquête de la FSB va plus loin que cette cause matérielle. Car, au moment même où " K" martelait son pupitre à l'ONU avec sa chaussure, se tenait à FATIMA une nuit de prières pour la paix du monde par la conversion de la Russie. Cette nuit de prières était présidée par le Cardinal CEREIJERA, Patriarche de Lisbonne, et par Mgr VENANCIO, l'Ordinaire du lieu, en union avec 300 évêques du monde entier. - Ce dernier avait en effet, le 17 mai 1960, pris une initiative unique et insolite dans l'histoire de l'Église en écrivant à ses 2300 frères dans l'épiscopat pour les inviter à se joindre à lui : 13% d'entre eux lui avaient répondu favorablement.

7. Un 6ème dossier de la FSB - Peut-on relier tous ces événements les uns aux autres ? Et si oui, comment ? Quelles leçons peut-on tirer de ce "signe des temps" ? Ce dossier de la FSB, en date du 14 octobre 1986, intitulé "En 1960, sursis pour la paix grâce à... 300 évêques " tente de répondre à ces questions. Il comporte douze pages et s'appuie sur vingt et une coupures de presse présentées dans leur typographie d'origine.

8. Comme les 5 précédents, il a été envoyé, en esprit de service, aux évêques européens si soucieux de " gagner la paix ", afin de conforter ceux qui sont persuadés que la paix dépend d'une compréhension plus exacte du message de FATIMA, et de convaincre les autres. En cette année de la paix, la FSB se devait en effet d'apporter à l'Eglise sa contribution à la construction de la paix.

9. On peut se procurer ce dossier à Fraternité Saint Benoît, 4 l'Oliveraie - 126 cours Gambetta F- 13 100 AIX en-PROVENCE, enjoignant 25FF (timbres-poste ou chèque à CCP Fraternité Saint-Benoît 183 7 87D). Jean-Pierre GERMAIN ou M. Jacques Pellabeuf.

10. Comment Eltsine a-t-il accepté l'aide de catholiques pour renverser le pouvoir soviétique ? On peut le savoir auprès de l'Aide à l'Eglise en détresse (AED).

11 La Russie d'aujourd'hui émerge en titubant d'un cauchemar de plus de soixante-dix ans. La situation demeure si grave que non seulement l'AED continue d'aider l'Eglise catholique - mais aussi l'Eglise orthodoxe, ce qui constitue une "nouvelle dimension" de son action. Néanmoins, depuis 1988 et les fêtes du Millénaire de l'Eglise russe, celle-ci a vu l'étau se desserrer. Grâce à une nouvelle loi sur la liberté de conscience votée le ler octobre 1990, on lui a rendu - mais en quel état ! - les églises et les monastères qui n'avaient pas été détruits. Ainsi, en 1991, Jean-Paul Il pouvait nommer deux administrateurs apostoliques, l'un pour la Russie d'Europe (neuf fois la superficie de la France), l'autre pour l'immense Russie d'Asie. En Russie d'Europe, l'évêque responsable dispose actuellement de quatre-vingt-six paroisses (dix-huit églises et vingt et une chapelles). En Russie d'Asie, ils sont cinquante-cinq prêtres, dont cinq autochtones, à travailler dans cent trente-deux paroisses. La nouveauté, donc, c'est le secours que l'AED apporte aujourd'hui à l'Eglise orthodoxe, à laquelle incombe la tâche écrasante de la rechristianisation du peuple russe. Au milieu de ses malheurs, cette Eglise reste riche en vocations - mais c'est bien là sa seule richesse. Car elle manque de tout : de séminaires, de professeurs qualifiés, de matériel pédagogique, d'églises paroissiales, de monastères. C'est dans le domaine de la formation des prêtres qu'intervient l'AED. Une formation d'autant plus nécessaire qu'après plus d'un demi-siècle de communisme, cette Eglise est secouée par des courants politiques ultra nationalistes et anti-catholiques très minoritaires, mais qui disposent d'importants moyens d'expression, mettent à rude épreuve son unité. A la plus grande satisfaction de tout ce que ses adversaires comptent encore d'éléments anti-religieux.

12. Malgré toutes ces aides, les catholiques sont expulsés, chassés, roués de coups...

13. Le Pape aimerait venir visiter la Russie et permettre une tolérance entre toutes les communautés.

14. Nous vous prions de bien vouloir accepter toutes ces demandes et les faire devenir réalité.

15. Les soussignés expriment leur profonde tristesse face aux actes de la discrimination contre l'Eglise Catholique en Russie. Les nouvelles nous parvenant quant à la manière dont on traite les Catholiques en Russie nous poussent à vous demander d'intervenir afin d'appliquer les Conventions Internationales des droits de l'homme ainsi que votre Constitution et vos propres lois.

16. Nous comptons sur votre autorité personnelle notamment dans les domaines suivants:

•que les manifestations de haine envers l'Eglise Catholique s'arrêtent et ne soient plus permises sur la voie publique et devant les lieux de culte

•que Mgr Jerzy Mazur d'Irkoutsk puisse entrer en fonction dans son diocèse sans tracasseries administratives ridicules,

•que le Père Stefano Caprio puisse de même entrer en fonction dans la paroisse de Pskov,

•que votre loi soit appliquée face aux propos haineux de provocateurs "orthodoxes",

•que la campagne anti-catholique des agents de l'Etat s'arrête,

•que la loi discriminatoire sur les données personnelles soit abrogée car elle ne respecte ni la constitution, ni la loi,

•que le Pape puisse visiter votre pays pour y confirmer sa demande de pardon au nom de tous les catholiques.

Toutes ces propositions serviraient à l'image de la Russie dans l'opinion internationale. Il y a une situation anormale de la tolérance dans votre Pays, que nous aimons pourtant beaucoup. Croyez-vous vraiment que les quelque 20 prêtres catholiques russes soient dangereux pour la sécurité de votre beau et attachant pays ?

Dans ces attentes, nous vous présentons nos sentiments les meilleurs et l'assurance de notre plus profond respect, sachant que vous aimez beaucoup la petite Suisse, qui restera éternellement reconnaissante pour tout ce que la grande Russie a déjà fait dans l'histoire pour sauver notre pays avant et après le Congrès de Vienne. Une partie notamment de la terre fertile en Suisse et de la nourriture ont été offertes gratuitement, par milliers de tonnes, grâce au Tsar lorsque la Suisse mourait de faim, au XIXème siècle.

François de Siebenthal, Consul général des Philippines, Secrétaire général du Corps Consulaire.

Jean de Siebenthal, Prof et Dr ès Math. EPFL, ETH, et Université de Lausanne.

 

PS. Une copie de cette lettre est envoyée

1. ONU, à la Commission des Droits de l'Homme

2. Au Saint Siège à Rome

3. Ambassade de la Russie en Suisse

4. Patriarche Alexis Il à Moscou

Le site www.finality.ch

Un concentré de doctrine sociale chrétienne

Vous disposez d'un ordinateur branché sur internet ? Appelez le site :

www.finality.ch

qui présente sans aucune prétention technique une collection de textes axés sur la doctrine sociale chrétienne, pouvant servir de base à toute réflexion sur les problèmes politiques dans le sens des Ecritures et de la Tradition.

Au début, il est donné deux adresses électroniques éventuellement utiles :

jdesieb@iprolink.ch

desiebenthal@bluewin.ch.

Au-dessous, en cliquant sur Finalités (souligné), vous faites apparaître une tabelle relative aux numéros parus en 2000, 2001, 2002. Par exemple, en cliquant sur edi02-07, vous faites surgir les textes de Finalités 277, d'août-septembre 2002.

En cliquant ensuite sur les mots soulignés : Manuel de la cellule trinitaire, texte Flue, Vix pervenit, Nécessité des élites, vous trouvez: un extrait du Manuel, la conception de Nicolas de Flue, le texte de l'encyclique Vix pervenit du pape Benoît XIV de 1747, et ensuite toutes les conférences prononcées lors de notre congrès de1997 (à paraître en un livre).

Ensuite :

Congrès présente les titres des exposés donnés dans toute une série de congrès; en cliquant sur ceux qui sont soulignés,vous obtenez le texte lui-même.

C'est ainsi que vous trouvez une série de conférences remarquables, notamment de Marie-Dominique OP, Chanoine Léon Barbey, Gustave Thibon, Pierre Chaunu, E. Giovanini, A. Sauvy, Dominique Rivier, Jérôme Lejeune, Roger Lovey, Daniel Raffard de Brienne, Michel Berger, Michel de Poncins, Emmanuel Tremblay, Gérard Trauchessec, Roberto de Mattei, Max Liniger, Dan Dumitrescu, Philippe Schepens, René Pellabeuf, Michel Tricot, François-Marie Algoud, Marie-Laure Beck, Raymond de Chabot, Etienne Couvert, Winfried Wuermeling, Philippe Maxence, Christian Burgaud,François de Siebenthal, Jean de Siebenthal, etc. Et ultérieurement encore : Marcel Regamey entre autres.

Articles parus donne les références des articles parus dans Finalités dès 1972.

Bibliothèque donne encore les références des 2000 livres situés sur les rayons de notre bibliothèque.

Le Décalogue est particulièrement mis en honneur, avec dix exposés percutants de Jean-Bernard Leroy: Premier commandement, etc.

Il est prévu de compléter toutes ces richesses, dès que possible, avec votre collaboration, cher ami lecteur, si possible.

Jean de Siebenthal

Votation manipulée : la lutte continue

A la suite d'une campagne marquée par des manipulations extraordinairement intenses, le peuple suisse, trompé par toute une clique de politiciens, de féministes et d'affairistes, a accepté une loi inavouable et qui est à proprement parler une anti-loi.

Il y a lieu de féliciter les peuples des cantons d'Appenzell et du Valais qui ne se sont pas laissé tromper et ont rejeté l'infâme solution des délais.

Le débat a été mené à l'encontre de toutes les règles de la saine démocratie et en particulier de la règle des armes égales dans la controverse et l'exposé des arguments.

Le résultat de la votation est ainsi nul et non avenu. Les faits se chargeront de montrer au peuple suisse qu'il a été manipulé et trompé par une élite corrompue, aveuglée par ses privilèges et par son orgueil. Il y a eu manipulation à quatre niveaux:

La première manipulation a consisté à faire voter en même temps sur la solution des délais et sur l'initiative pour la protection de la mère et de l'enfant. Ceci suggérait que l'une était le contre-projet de l'autre alors que cela n'était pas le cas et que la troisième possibilité: améliorer l'application de la loi existante était occultée. Les positions de départ de la controverse en étaient faussées.

La deuxième manipulation a consisté dans une stylisation de la position traîtresse du PDC. On l'a pris bien trop souvent comme représentante de l'opposition alors qu'elle ne pouvait être qu'une opposition branlante et sans vigueur puisque cette position admettait le principe de la solution des délais.

La troisième manipulation a consisté dans l'élimination presque complète de l'argumentation vigoureusement opposée à l'avortement dans les parties rédactionnelles et documentaires de tous les moyens de communication sociaux: presse, radio et télévision. En ne laissant paraître que sporadiquement et comme seule position opposée les prises de position du PDC et des partisans de l'initiative, on affaiblissait le camp des partisans de la protection de la vie alors qu'en même temps un battage sans précédent s'instaurait pour les positions féministes et pro-avortement ne reculant pas devant la répétition de mensonges bien établis et le noircissage des gens voulant protéger la vie des enfants dans le sein maternel. Selon nos estimations la proportion a été d'environ 7 contre 1, c'est à dire 7 pages pour l'avortement en regard d'une page contre l'avortement. 7 contre 1 voilà une belle démocratie qui rappelle les démocraties dites populaires.

La quatrième manipulation consiste dans l'intervention inacceptable de l'exécutif, le Conseil fédéral, et de ses hauts fonctionnaires dans une affaire du pouvoir législatif. au mépris de la séparation des pouvoirs. En particulier l'engagement inacceptable de Mme Metzler en contradiction avec son parti et ses positions au moment de son élection est incompatible avec le système démocratique suisse.

Et l'on voudrait nous faire prendre le résultat de ces manipulations comme l'expression de la vraie volonté populaire. Nous ne l'acceptons pas et travaillerons pour une reprise de la question sous des conditions honnêtes et dignes d'une vraie démocratie. Nous en appelons au peuple bien informé.

Nous ne pouvons que rappeler ce que nous écrivions dans une notice avant la votation, en 2001:

L' ACCEPTATION DE LA SOLUTION DU DÉLAI NE MET PAS UN TERME AUX DÉBATS SUR LA QUESTION

La question de la protection de la vie du plus faible est si importante que les organisations de défense de la vie dès la conception ne baisseront pas les bras, jusqu'à ce que cette protection soit assurée au niveau des lois et efficace dans la pratique. Ces organisations sont capables de mettre sur pied Référendums et Initiatives et utiliseront ces moyens démocratiques parce qu'elles sont convaincues que la majorité du peuple suisse est en faveur de cette protection, SI le peuple est correctement informé .

Ramon Granges

Or superflu et mères en difficulté

Lors de la votation récente sur la solution du délai, on a beaucoup insisté dans le camp des partisans de cette solution sur la liberté de choix pour les mères dans une situation difficile. Si ces partisans ont un peu de logique et de coeur, il leur faut maintenant réaliser une avance dans la direction de la vraie liberté de choix en favorisant l'utilisation des fonds appartenant au peuple tout entier pour l'aide aux mères en difficulté.

L'avortement libre et gratuit dans la loi ne profite qu'à celles qui font un des choix possibles. Cette loi ne fait rien pour les mères qui choisissent de garder leur enfant. La solution du délai crée ainsi une situation de déséquilibre en faveur des mères qui choisissent de faire supprimer leur enfant. Il y a grave injustice de ne rien faire pour les mères qui choisissent l'autre solution alors qu'on en a les moyens.

Il s'agit d'une situation nouvelle qui exige une solution nouvelle. Le parlement et le gouvernement ont démontré dans l'affaire de la Swissair qu'ils pouvaient réagir rapidement et de façon non-conventionnelle lorsqu'il y a urgence. Rien ne s'oppose donc à revoir l'utilisation de l'or superflu en fonction des nouvelles données et de sortir des sentiers battus.

Les revenus annuels devraient être consacrés à des aides directes distribuées par des organismes cantonaux indépendants, de consultation et de conseil. Ces organismes cantonaux doivent être dotés de personnel qualifié capable d'accompagner les mères pour toute la durée de la solution de leur problème en fournissant les conseils nécessaires par exemple en matière juridique et de droit du travail de même qu'en matière de gestion de budget. L'accompagnement doit se faire de façon respectueuse du choix de la mère. Cette aide doit s'étendre à l'aide aux familles acceptant un enfant handicapé y compris le financement de personnel d'aide spécialisé et le matériel spécial nécessaire allant au delà de ce que couvre l'AI.

Nos études ont montré que la moitié des revenus de l'or vendu suffirait à former un réseau d'organismes comptant environ 1000 conseillers ou conseillères sur le territoire de la confédération. Bien entendu il y aurait lieu de ne pas créer de nouveaux organismes où cela n'est pas nécessaire mais de renforcer les organismes existants en veillant à une saine diversification pour éviter un rigide étatisme. Pour des raisons de mentalité et de conflit d'objectifs, ces organismes devraient être distincts des organismes de planning familial.

Cette aide ne remplacerait pas l'assurance-maternité et n'est pas remplacée par celle-ci. Cette dernière doit résoudre un autre problème, celui de l'aide à long terme à la famille. L'aide aux mères en difficulté s'attaque au problème de l'aide à court terme dans une phase difficile, qui peut certes durer quelques années, mais aide ponctuelle toutefois relayée plus tard par une éventuelle assurance-maternité. Deux problèmes qui exigent deux solutions distinctes et indépendantes.

Il y a donc lieu de reprendre dans cette optique la discussion sur l'emploi des fonds provenant de la vente de l'or superflu de la BNS. Voter deux fois non le 22 septembre ouvre la porte à de nouvelles solutions.

Refusons l'utilisation pour l'A VS, car les ressources destinées à couvrir les besoins de la population âgée sont une charge normale de la population active, et refusons également le galvaudage pour des actions de "solidarité" politique indéfinissable, destinées surtout à soutenir les amis idéologiques d'ici ou d'ailleurs ou à procurer des commandes aux amis managers des multinationales de l'alimentaire, et des produits de consommation et d'investissement d'infrastructure primaire. Le versement indifférencié et à l'arrosoir dans les finances cantonales n'est pas plus justifié: il ne risque que de profiter aux plus imprévoyants et n'est qu'un emplâtre sur une jambe de bois. Les finances cantonales doivent être certes assainies, mais par des mesures réelles et agissant à long terme.

Association suisse pour le droit à la vie Route de la Glâne, C.P. 99, 1752 Villars-sur-Glâne.

Ramon Granges

Global et brutal

Le commerce mondial débridé, la pauvreté, la guerre

Un livre de Michel Chossudovsky

Le professeur canadien d'économie Michel Chossudovsky est certainement un des spécialistes les plus au courant des conséquences économiques de la globalisation. Les éditeurs et intellectuels allemands semblent peu s'intéresser à cela puisqu'il a fallu attendre 2002 pour avoir la traduction allemande d'un de ses livres paru en 1997. Ce livre décrit la crise d'envergure mondiale dans laquelle sont plongés depuis vingt ans plusieurs pays à cause de la politique économique destructrice menée par les USA . Ce livre est une contribution majeure à la discussion sur les effets de la globalisation . On y trouve la description détaillée des menées des USA en Afrique, en Asie du sud et du sud-est, dans les Balkans et dans l'ancienne Union soviétique . Pour chaque pays sur lequel on a des visées le même scénario : écrasement, pillage, chantage, menaces militaires et la politique de la Banque mondiale. Celui qui ne va pas droit est piétiné et étouffé.

Les analyses de Chossudovsky deviennent particulièrement pertinentes en cette période de guerre contre le terrorisme. L'auteur met à nu les politiques américaines en matière diplomatique et économique . Sans nuance et sans indulgence. Avant l'Afghanistan, ce sont les populations de l'Indonésie, du Pérou, du Ruanda, de la Turquie, de l'Argentine, du Chili et du Nicaragua qui ont souffert de la mise en place inhumaine du " Nouvel ordre mondial".

Ce livre est clair et plein de faits. Il va rendre ardue la tâche des avocats de la politique américaine. Il y a des faits qu'on ne pourra plus écarter d'un revers de la main. La réalité cruelle infligée à des millions de gens. La réalité brutale des guerres menées au nom du "Nouvel ordre mondial " . Face à cette dévastation la gauche est encore trop passive et cynique . Au début du livre Noam Chomsky lance un appel : cette tournure des événements n'est pas inévitable. Les enquêtes de Chossudovksy donnent des outils à ceux qui veulent justement changer le cours des événements

 

Chossudovsky , Michel '' Global-brutal. Der entfesselte Welthandel, die Armut, der Krieg '' paru en 2002 à Francfort sur le Main. ISBN 3-86150-441-3, 36f .

Peut être commandé à la librairie Kopernikus de Zurich

Tel 01/362 88 33 Fax 01/ 362 88 23

Traduction Denis Helfer

D'Allah au terrorisme ?

Vient de paraître : le nouveau livre de Hans-Peter Raddatz

Le jihad et la déformation de 1'Ouest

Une nouvelle dimension de la violence est apparue avec l'attentat du 11 septembre 2001 . Elle a ouvert une discussion sur les imbrications de la religion , de la politique et de l'esprit de domination dans l'Islam.

La masse de publications sur les terroristes islamiques et leurs réseaux a fait connaître toutes sortes de détails fort intéressants. Mais on a généralement ignoré le lien entre l' Islam et la violence. Au contraire , on a lu et relu, de la plume des abonnés du dialogue dans les milieux d'Eglise de la science et de la politique , que la violence n'avait rien à faire avec le " vrai Islam " . La question reste donc ouverte sur le point de savoir pourquoi il y a , dans presque tous les pays musulmans, des terroristes qui se réclament expressément du Coran et de ses prescriptions.

 

Dialogue à sens unique

Le pourquoi et le comment de la relation entre Islam et violence terroriste est justement le sujet du nouveau livre de Hans - Peter Raddatz - Il décrit les racines et les chemins du jihad, la guerre sainte de l'Islam. Les tenants du dialogue minimisent le jihad comme un simple effort dans la foi , alors que les musulmans , maintenant comme jadis , y voient l'exigence d'un combat indispensable contre les incroyants .

Les responsables politiques occidentaux présentent à leurs populations l'immigration islamique comme un "enrichissement culturel" . Pour eux, être critique ou dubitatif à ce sujet , c'est "peindre le diable sur la muraille". Etrangement ils encouragent de douteuses associations islamiques, fournissant ainsi des abris aux terroristes, au lieu de soutenir les ''droites'' démocratiques des "musulmans modérés " et des femmes musulmanes . Cette politique erronée dure depuis des années. Et c'est justement cette politique qui fait naître la xénophobie. Cette haine de l'étranger qu'ils attribuent à ceux qui osent n'être pas d'accord avec eux.

Conséquence d'un tabou

Cette prédication superficielle du dialogue généralisé et de la tolérance a rendu tabou un point essentiel : la mesure de violence que l'Islam, estime légitime , si nécessaire pour sa tâche missionaire et l'actuelle préparation à ce prosélytisme brutal .

Après son étude culturelle comparative tant appréciée : De Dieu à Allah ? Hans - Peter Raddatz analyse dans son nouveau livre d'un grand intérêt la violence d'essence religieuse de l'Islam et le potentiel de conflits qu'elle contient - Il pose ouvertement la question de la préparation de l'Occident à l'affrontement qui s'annonce avec l'Islam . Est- ce que l' Occident est encore prêt à s'engager activement pour les valeurs occidentales comme la démocratie et l'égalité des droits ?

Hans - Peter Raddatz : Von Allah zum Terror ?- Der Djihad und die Deformierung des Westens. Editions Herbig Munich 2002 environ 300 pages. Prix indicatif de l'éditeur 42 F .'

Traduction Denis Helfer

Remarque du rédacteur :'' Les valeurs occidentales comme la démocratie et l'égalité des droits'' , d'essence révolutionnaire, sont-telles capables de se mesurer avec la puissance religieuse des valeurs de l'islam? Je rappelle l'affirmation capitale : ''Christus vincit...''

Deux lettres

Madame Huguette Bonny nous a demandé de faire état de son point de vue concernant M. Michel de Preux.

Huguette Bonny 3, Av. de Lonay 1110 MORGES

Morges, le 19.09.02

Monsieur Jean de Siebenthal Prof. Hon. EPFL Case postale 74 1000 LAUSANNE 24

Monsieur le professeur,

C'est avec plaisir que je viens de recevoir la revue Finalités d'août - septembre 2002. J'y trouve l'article de Michel de Preux « Le sens d'un combat. »Les événements passés et les contacts rompus avec M. de Preux me forcent à réagir contre cet article sans vouloir aboutir à un règlement de compte. Je vous demande si une réponse à cet article peut être envisagée dans la prochaine édition de Finalités. Dans le cas affirmatif, voici le texte réponse.

En réponse à M. Michel de Preux sur son article « le sens d'un combat » paru dans Finalités

« La Vérité courait le monde avec son miroir dans les mains Chacun s'y regardait, et le miroir sincère Retraçait à chacun son plus secret désir sans jamais le faire rougir.» Florian

. « Parler au public. Il n'est pas nécessaire de penser ce qu'on dit Mais il faut penser à ce qu'on dit: c'est plus difficile.» Renard

« Tout homme est stupéfait par ce que les autres pensent de lui.» Maurois

Ce n'est pas d'aujourd'hui que je connais votre texte « le sens d'un combat ». Loin de moi le but de vous nuire. Il est impératif que le seul conseil que donnait Alexandre Soljenitsyne: Dire la vérité et dont vous vous faites l'interprète laisse croire aux lecteurs que vous êtes un adepte fervent de ce conseil.

Monsieur de Preux, il y a la Vérité et il y a aussi votre vérité. Ce que vous croyez ou que vous cherchez à faire croire n'est pas d'une importance capitale. J'ai aussi cru en vous et en votre vérité. Le temps m'a prouvé que toutes mes interventions en votre faveur étaient erronées puisque interprétées d'abord avec le coeur puis par votre vérité que vous imposez d'une manière qui inspire la confiance et où le doute est exclu. Souvent je vous ai dit avoir trouvé en vous un être surdoué. Insidieusement, vous dirigez à votre guise ce que vous attendez d'autrui en accentuant toujours sur votre vérité.

Je ne ferai pas de commentaires sur vos fonctions à l'Etat du Valais.

Vous citez en exemple l'affaire Vingrau à Lausanne pour laquelle vous étiez convoqué à comparaître. Dire la Vérité: Et bien M. de Preux expliquez donc aux lecteurs pourquoi le tribunal a dû vous faire comparaître par mandat d'amener. Vous parlez d'acte de brigandage perpétré par le tribunal correctionnel de Lausanne tout en sachant que vous n'avez pas jugé bon de vous présenter à la convocation de celui-ci. Vous portez donc l'entière responsabilité de votre décision. J'insiste sur le fait que vous m'avez confié cette histoire parce que vous avez pensé que l'on n'oserait pas s'en prendre à un de Preux. (Là, vous avez mal pensé! )

Vous avez vous - même amené votre profession d'avocat au point où elle se trouve. Vous ne pouvez pas parler de liberté personnelle dans l'exercice d'une profession censée « être libérale », la loi étant valable pour tous, avocats y compris.

Vous n'êtes pas un témoin de liberté bafouée ceci amenant cela. Vous êtes par contre un homme très érudit qui aurait besoin d'un médecin ami qui en connaissance de cause pourrait vous amener à modifier vos pulsions et à accepter l'opinion d'autrui même si celle-ci n'est pas la vôtre. Dans ce sens je suis certaine qu'il n'y aurait plus de mépris et que la société ferait de vous un être admiré et respecté. Ce sont ici mes voeux.

Dans l'espoir que vous pourrez publier cette réponse, je vous prie de croire, Monsieur le professeur, à mes plus respectueuses salutations.

Note du rédacteur: J'admire les lignes de Michel de Preux lorsqu'il me paraît défendre la vérité sur le plan doctrinal. La lettre suivante s'en prend à un texte d'Oriana Fallaci.

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Cher Monsieur,

...

Étant abonné à "Finalités", que j'estime par ailleurs beaucoup, je me sens par la présente obligé de prendre position au sujet d'un des articles paru dans le journal No. 277 août-sept. de cette année.

Il s' agit de l' article sur la page 7 sous le titre ''Questions à Jean-Paul II''. Étant catholique pratiquant, comme vous le savez, j'ai été excessivement déçu du contenu sans respect envers une personnalité si digne de mérite pour la paix du monde. Vous savez très bien aussi, ce que représente le Saint Père pour nous.

La reprise de cette &emdash;calomnie-- d'une certaine Oriana Fallaci m'a en effet fait beaucoup de peine. Et, j'en suis certain, aussi à d'autres lecteurs de "Finalités". Parler de Sa Sainteté de cette manière est à mon avis absolument inadmissible, même si Jean-Paul II . .. a demandé pardon''aux fils d'Allah'' comme elle les nomme. N'est-ce pas à nous, chrétiens de savoir pardonner. Le Christ en fait mention dans l'Evangile.

Pardonner aux fils d'Allah n'est ainsi rien d'autre qu'un geste voulu par Dieu même au sujet des croisades, qui ont effectivement eu lieu avec beaucoup d'effets tristes.

Est-ce que nous pouvons l'attendre des mêmes fils d'Allah" comme ils sont cités? La question reste ouverte. S'il est vrai, que ces derniers par leurs guerres du passé, à la prise du Saint Sépulcre, pour leurs mises à joug, pour leurs massacres pendant huit siècles de la très catholique péninsule Ibérique et du Portugal, personne n' a à mon avis le droit, surtout parmi les catholiques, de diffamer le Saint- Père de cette manière à la suite de ses efforts admirables pour la paix du monde.

Je me permets de dire cela comme écrivain qui va lire une partie de ses poèmes au centre culturel arabe à Zurich, sous le titre:''Leben mit Liebe in Frieden''!

Le directeur de ce centre, musulman pratiquant (!) m'y a invité en choisissant ce titre.

Je sais bien, qu'une certaine peur existe parmi les chrétiens de l'Europe Ocidentale au sujet des Arabes. C'est ainsi que l'auteur de cet article parle de ses peines pour les crimes commis jusqu'à l'aube du XIXe siècle où ses ancêtres ont été pris le long des côtes toscanes et de la mer Tyrrhénienne en leur mettant des chaines aux pieds, aux bras et au cou pour les emmener en Algérie, en Tunisie ou en Turquie comme esclaves, en les vendant dans les bazars comme esclaves. C'est pour cela que l'on peut et doit le comprendre.

Mais même cette tristesse effroyable ne l'autorise en aucune sorte de dlffamer n o t r e Saint-Père de cette manière.

''Je ne vous comprends pas, Sainteté"

peut se lire dans l'article précité. Quelle horreur de dire aussi que ces terribles envahisseurs et leurs crimes historiquement bien connus sont mille fois pires que ceux de Staline. C'est tout aussi connu que ce dernier a plus de victimes sur sa conscience que tous les envahisseurs de l'histoire humaine.

L'auteur a-t-il vraiment oublié, ce que le Saint Père a fait, et ceci malgré sa mauvaise santé, pour la paix du monde? Pour une Europe libérée du cauchemar communiste, une Leningrad qui s'appelle de nouveau Saint-Petersbourg? Malgré ceci il faut savoir que les chrétiens sont à nouveau pourchassés en Russie.Ceci malgré les visites de Jean-Paul II . Allons, prions pour eux, cher Monsieur, ensemble avec notre Saint-père en mettant la joue droite &emdash;- à disposition, après avoir reçu des coups sur celle de gauche.

J'espère, cher Monsieur, que ma prise de position trouvera place dans votre journal "Finalités" pour que je puisse continuer à le lire comme abonné. Je vous en remercie.

Oscar Stucky Präsident ZSV Freihans 6, CH-8184, Bächenbülach.

 

Note du rédacteur: Je ne connais pas d'autres personnes ayant jugé le texte incriminé diffamatoire. ''Leben mit Liebe in Frieden''. Il faut savoir qu'on inculque à beaucoup de musulmans la règle de comportement suivante : Baise la main que tu ne peux couper.Voir le texte cité plus haut de H.P. Raddatz

L'explosion de Toulouse

EXPLOSION DE L'USINE CHIMIQUE DE TOULOUSE

Peu après l'explosion des tours de Manhattan à New-York (11 Sept. 2001), dans la banlieue de Toulouse, durant la nuit, une énorme usine chimique explose. Les maisons s'effondrent tout autour et les vitres volent en éclats dans un rayon 3 à 4 fois plus grand. Les tués et blessés sont nombreux. Le choc sismique est ressenti jusqu'au pied des Pyrénées (Lannemezan, par exemple). Les media d'Etat clament aussitôt dès le lendemain, avant toute enquête: "Ce n'est pas un attentat. Ce n'est qu'un accident technique !". - Des ingénieurs et des contremaîtres de l'Usine répliquent unanimement: "Cela fait 80 ans que l'usine fonctionne sans jamais avoir le moindre incident technique ". Peine perdue. Le gouvernement ne répond pas.

C'est en effet en 1920 que l'Usine a été construite par l'Allemagne au titre des "réparations" après sa défaite de 1918. Ces "réparations" comportaient une autre usine (tissage ?) construite au Nord de la Loire, et d'autres impositions. L'Usine de Toulouse est construite hors de la ville dans un large espace interdit à l'urbanisation. Elle fabrique de l'acide nitrique de synthèse (NO3H), ce que l'Allemagne était encore seule à savoir faire. Cet acide sert à la réalisation de nitrates et autres dérivés chimiques (engrais, explosifs puissants, ainsi que gaz de propulsion pour missiles intercontinentaux et missiles servant à placer sur orbite des satellites de télécommunications et d'observation. Donc, la destruction de l'Usine de Toulouse porte un rude coup à la capacité de défense de la France et à son potentiel industriel. A la radio, un ingénieur avait ajouté: "Dans l'usine, 3 endroits sensibles pouvaient exploser s'ils étaient portés à la température de 800°". Or, des gens éveillés lors de l'explosion ont distinctement entendu 3 chocs consécutifs au sein de l'énorme explosion: la 1 ° explosion transmettait la température de plus de 800° au 2° endroit, puis celui-ci au 3°. Plusieurs autres personnes, elles aussi éveillées cette nuit-là, ont dit avoir vu une longue trajectoire lumineuse filant d'un Groupe Scolaire vers l'Usine. Les media d'Etat ont dit: "C'est une énorme étincelle électrique filant d'un transformateur vers le 'transfo' de l'Usine". Chacun sait combien sont fréquentes, toutes les nuits, de telles étincelles électriques jaillissant, partout en France, entre des 'transfos' de l'EDF distants les uns des autres de plusieurs km ... 3 ou 4 jours après l'explosion, "France-lnfo" donne l'information suivante au cours d'un "flash" : "Lors de l'explosion, un Lycéen a été tué (un silence)... par le tir". L'information n'a plus été répétée. - Un seul Lycéen? Et tous les autres? - Le Tir? Quel Tir? - Avec quoi et sur quoi ce "Lycéen" tirait-il cette nuit-là? Serait-ce au cours du tir d'un lance-missile monté dans les combles d'un bâtiment du Lycée Technique '? Ce "Lycéen" ne savait-il pas_que l'on ne reste pas à l'arrière d'un tube de lance-missile qui va tirer?

Ne cherchez plus. Les media d'Etat sont objectifs et droits. N'ont-ils pas dit dès après l'explosion et avant toute enquête: "Ce n'est pas un attentat ! Ce n'est qu'un accident technique!". Alors, restons-en là ! Toutes ces brèves informations lâchées à la radio, et jamais répétées, sont examinées à la lumière de l'histoire du XXe siècle et des connaissances mathématiques acquises en classe durant les études du secondaire. Le lecteur perplexe se forgera Sa conclusion en répondant à la question de Sherlock-Holmes : «A QUI PROFITE LE CRIME? ».

29 septembre 2001

Extrait de FSB, p.20-21

 

Nécessité des Elites :

Etat de la souscription.

 

Sommes-nous gouvernés par des minorités despotiques ?

Existe-t-il une société civile dépourvue de structure hiérarchique ?

 

A ce jour, il est enregistré 100 exemplaires souscrits, et la souscription est encore ouverte.