1Fondation suisse pour la famille
Communiqué de la Fondation suisse pour la famille
Fribourg, le 18 novembre 2001
Suite au Symposium international de la famille du 17 au 18
novembre 2001, des impasses de Davos aux solutions de Fribourg
Une cinquantaine d'orateurs, provenant de dix-huit pays de
quatre continents et de six grandes religions, de diverses sensibilités
métaphysiques et politiques se sont réunis à Fribourg cette fin de
semaine. Grâce à cette grande diversité, les intervenants s'accordent à
reconnaître que les familles dans le monde entier sont menacées,
notamment par des pressions économiques et culturelles devenues
insupportables. Les preuves en sont nombreuses, il suffit de constater
l'éclatement des familles. L'actualité suisse nous propose le régime des
délais. De plus en plus de femmes se trouvent contraintes à un acte
irrémédiable, sous des pressions culturelles et économiques. Les familles
doivent s'unir pour favoriser une culture de la vie, notamment par une
révision fondamentale du système économique.
Premièrement, reconnaître financièrement le travail éducatif
des parents par un juste salaire familial.
Deuxièmement, toutes les familles ont le droit de choisir
l'école la mieux adaptée à leurs enfants, par des initiatives cantonales
pour le bon scolaire.
Troisièmement, la remise de la dette au tiers-monde et les
bulles spéculatives posent la question fondamentale de l'endettement et
de l'intérêt. La conviction de nombreux orateurs est que le système du
prêt à intérêt est une source d'exploitation et d'appauvrissement des états
et des familles, base de la société.
Quatrièmement, la réflexion a porté également sur la notion
actuelle de la propriété illimitée. Les orateurs ont posé la question du
jubilé traditionnel pour les fils d'Abraham qui remettent les compteurs
économiques à zéro tous les cinquante ans.
Cinquièmement, les propositions concrètes ont aussi été faites
pour un nouveau statut de la femme qui rééquilibre toute la famille, pour
que le travail des parents soit considéré dans le PIB et dans le calcul des
retraites, que la création monétaire et la fondation suisse solidaire soient
d'abord affectées aux familles, base indispensable d'un avenir
démographique.
Les participants étaient des dignitaires religieux, des
philosophes, pédagogues, médecins, économistes, mathématiciens, de
sciences exactes, mass media, historien, politiciens, poète, écrivains,
juristes, altesses princières, anthropologues, fonctionnaires
internationaux , hindous, juifs, chrétiens de toute dénomination,
musulmans.
Pour tout renseignement complémentaire, contacter la
Fondation par courrier ou par internet ou par téléphone.
Fondation Suisse pour la Famille (FSF)
Av. Dapples 23 CH - 1006 Lausanne
Tel. 021/616888 Fax 021/6168881
homepage: www.familyplatform.ch
E-mail: rp@familyplatform.ch
Famille et argent
Jean de Siebenthal
Généralités
Celui qui vous parle est mathématicien ; il n'est pas financier.
Cependant, il ne peut s'empêcher d'être stupéfait en considérant certains
certains résultats : la télévision nous apprend par exemple que dans
l'affaire relative au crash de Swissair, un montant supérieur à 700
millions de francs figurait au titre d'une dette portant uniquement sur
des intérêts.
Cela étant, on a là l'indice d'un problème très profond, que
l'on peut considérer dans le cas de la famille qui songe à s'établir ou à
se développer, à bâtir, à acheter une voiture par exemple. Si elle n'arrive
pas à économiser en temps utile, elle se voit dans l'obligation de
contracter un emprunt, auprès d'une banque, ou autrement. Il y a là
matière à réflexion, car aujourd'hui, il est impossible d'emprunter, sans
recourir à un taux fixé par le prêteur, par une banque, avec un plan de
remboursement.
Prenons un exemple aussi simple que possible : M. A
emprunte 100 francs à M. B. La somme due se monte donc à 100 francs
; elle est normalement indépendante du temps ; M.A peut signer un
papier: je dois 100 francs à M. B. Mais B va exiger que le temps soit de
la partie, et qu'au bout d'une année, A lui fournisse 120 francs (intérêt
20 %). En composant, au bout de deux ans, la somme prétendûment due
se monte à 144 francs, etc. Sans rien faire, sans aucun travail de B, ce
dernier s'attend à empocher 44 francs de plus. Seul le calendrier a
fonctionné. B pratique ainsi l'usure, il recueille les fruits d'une terre
qu'il n'a pas cultivée. C'est un usurier. Si vous mettez 100 francs dans
un coffret, et attendez une année, vous retrouverez vos 100 francs :
l'argent, de soi, est stérile.
Réclamer plus a toujours été très mal qualifié par tous les
grands auteurs, par les philosophes, les Conciles (Nicée en 325, Reims
en 1583), les Pères de l'Eglise (Saint Grégoire de Nazianze), accusant
les usuriers de vol, de fraude, de rapine, d'idolâtrie, de simonie, de crime
même, de viol du septième commandement, etc.
Le catéchisme du Concile de Trente est catégorique :
- L'usure est tout ce qui se perçoit au delà de ce qui a été
prêté, soit argent, soit autre chose qui puisse s'acheter et s'estimer à prix
d'argent. - Il est écrit dans le Prophète Ezéchiel (15) : « Ne recevez ni
usure ni rien au delà de votre prêt. » Et Notre-Seigneur nous dit dans S.
Luc (16) : « Prêtez sans rien espérer de là. » Ce crime fut toujours très
grave et très odieux, même chez les païens. De là cette maxime : Qu'estce
que prêter à usure ? Qu'est-ce que tuer un homme ? pour marquer
qu'à leurs yeux, il n'y avait pas de différence. En effet prêter à usure,
n'est-ce pas, en quelque sorte, vendre deux fois la même chose, ou bien
vendre ce qui n'est pas ?
Notre civilisation, hélas caractérisée par le viol systématique
des dix commandements, n'en oublie aucun !
Réfléchissons, si A emprunte à B, c'est qu'il est en position de
faiblesse ; B va en profiter pour hypothéquer les efforts de A. " Mon
cher, tu vas couvrir les risques que je cours, avec un intérêt, et plus le
temps s'écoule et plus tu me dois. C'est toi qui vas assurer le rendement
de mes 100 francs ; tes risques, je m'en moque. Ainsi A va s'épuiser à
couvrir les risques hypothétiques de B, qui prend ainsi les allures d'un
profiteur.
Notons que l'emprunteur A devient propriétaire des choses qui
lui sont prêtées, et que dans le prêt, celui qui emprunte demeure obligé,
tenu, de rendre la somme même empruntée. De plus, l'emprunteur,
maître de la chose prêtée, est seul chargé de tous les risques, et que le
profit toujours incertain doit lui appartenir.
Prenons divers exemples, avec intérêt 0 d'abord, puis divers
cas avec intérêt composé à 20%, puis un cas avec intérêt composé à 10 %
Situation «normale»
Famille et argent
Considérations diverses
En face du monde nouveau créé par les découvertes
scientifiques, les transformations industrielles et les révolutions sociales,
l'Eglise ne doit rien abandonner de la -doctrine que lui ont léguée les
siècles passés, les Pères de l'Eglise et les grands scolastiques du Moyen
Age sur la grave -question de l'usure. Elle a donné des solutions
pratiques pour les confesseurs, mais elle a refusé de se prononcer
doctrinalement, attendant de juger à ses fruits l'arbre économique
qu'avaient planté, hors de son champ, la Réforme et la Révolution.
Mais voici que ces fruits apparaissent et sont jugés de plus en
plus mauvais. Les économistes eux-mêmes commencent à se demander
avec angoisse quels épouvantables abus et quelles douloureuses misères
va créer le capitalisme moderne, dont l'une des affirmations
fondamentales est le droit absolu de l'argent à produire intérêt.
L'effondrement des deux tours du World Trade Center à New
York ne serait-il pas le signe d'une décadence ?
On commence à se retourner vers la doctrine de l'Eglise
comme vers une doctrine de salut. Il est temps de revenir vers des écrits
solides.
Encyclique Vix pervenit (Benoît XIV, 1747)
...l. - L'espèce de péché qu'on appelle usure réside
essentiellement dans le contrat de prêt (mutuum). La nature de ce contrat
demande qu'on ne réclame pas plus qu'on a reçu. Le péché d'usure
consiste pour le prêteur à exiger, au nom de ce contrat, plus qu'il n'a reçu
et à affirmer que le prêt lui-même lui donne droit à un profit, en plus du
capital rendu. Ainsi tout profit de ce genre, qui excède le capital, est
illicite et usuraire.
La raison qui rend juste ou injuste la perception d'un intérêt
dans le contrat de prêt, ce n'est pas tant que l'emprunteur en tire profit ou
non, mais plutôt que le prêteur se prive d'un profit estimable en argent.
Le titre, qui donne droit à un profit ou à une compensation, doit être
formellement cherché, non pas dans l'utilité que l'autre va tirer de mon
acte, mais dans l'utilité dont je me prive en faveur de cet autre, bien que
ces deux choses soient souvent unies et dépendantes l'une de l'autre.
Aussi formellement et directement le péché d'usure ne résulte pas, ... de
ce que le contrat de prêt est un prêt de consommation ou de production
pour l'emprunteur, comme quelques-uns le pensent, mais de ce que, en
général, ou pour le prêteur dans des cironstances particulières où il se
trouve, l'argent est productif ou non. Telles sont les raisons pour
lesquelles celui qui donne de l'argent à un autre peut demander à cet
autre une compensation sans injustice. Il n'importe pas au point de -vue
de la justice que l'emprunteur perçoive un profit ou non ».
En résumé celui qui confie de l'argent à autrui sous la forme
d'un contrat de prêt ne doit vouloir un intérêt que pour se compenser des
pertes qu'il subit du fait de ce contrat. S'il a en confiant cet argent une
autre intention, celle de participer au bénéfice éventuel, réalisé par autrui
avec cet argent, il n'y a pas en réalité un contrat de prêt mais un contrat
dont on peut déterminer la nature. C'est l'intention du propriétaire de
percevoir, ou une indemnité pour pertes subies, ou un profit pour
bénéfice réalisé, qui détermine la vraie nature du contrat passé et les
devoirs qui en résultent.
Une absurdité
J'ai cautionné une somme de Fr 300'000.-que je dois
rembourser, en payant un intérêt fixé à 5% pour simplifier, avec un
amortissement insignifiant. Chaque année, je verse à la banque un intérêt
de 15 000 Fr. En 20 ans, je verse à la banque Fr 300'000, et je n'ai rien
remboursé. La banque empoche sans rien faire, et elle peut continuer
cette opération fructueuse. N'est-ce pas aussi un vol ? Le principe selon
lequel le temps, c'est de l'argent, n'est-il pas immoral ?
Une mutation de civilisation devient urgente. Arrêtons ces
pratiques insensées.
Jean de Siebenthal
Doctrine sociale chrétienne
Nos Pèlerins de saint Michel de Pologne ont traduit dans leur
langue, les trois brochures de notre fondateur Louis Even, qu'ils ont
éditées en un seul livre, et ils lui ont donné le titre : « GLOBALNE
OSZUSTWO 1 D, (L'escroquerie mondiale et le moyen de s'en sortir).
La couverture représente Jésus qui chasse les voleurs du Temple.
Vous lirez ci-dessous la lettre de Mgr Edward Frankowski qui
constitue l'avant-propos de ce livre. Sans aucun doute, ces lignes de Mgr
Frankowski encourageront les « assoiffés de justice » à lire les écrits de
Louis Even; elles auront pour effet de donner une nouvelle ferveur aux
apôtres du Crédit Social, qui mènent le bon combat depuis 65 ans.
Avant-propos de Mgr Edward Frankowski évêque auxiliaire
de Sandomierz en Pologne pour le livre de Louis Even qui contient
« L'Ile des Naufragés », « Qu'est-ce que le vrai Crédit Social » et « Une
finance saine et efficace »
La collection « Autour du Crédit Social » rencontre un plus
grand intérêt alors que la scène politique et économique de notre pays
s'assombrit davantage. Sur les ruines du communisme, occupées par les
gens en place lors de l'écroulement du système, se superpose une vague
toute aussi destructive de postmodernisme provenant de l'Ouest, le
capitalisme sauvage qui vole le peuple, et veut s'accaparer sans scrupule
du pouvoir et de l'argent, non pas pour la nation, mais pour quelques-uns.
L'État s'abaisse davantage, et les puissances d'argent internationales
deviennent plus fortes. Par conséquent, le pouvoir de l'État diminue
continuellement au profit des forces du marché. Il semble que Jean-Paul
II avait ces tendances à l'esprit lorsqu'il déclarait à Sosnowiec, en
Pologne, le 14 juin, 1999 :
« Un peu partout, au nom des lois du marché, on oublie les
droits de l'homme. Ceci survient par exemple lorsque l'on estime que le
profit économique justifie la perte du travail pour quelqu'un qui, en plus
du travail perd la possibilité de vivre et de pouvoir faire vivre sa famille.
Ceci survient aussi lorsque, pour augmenter la production, on refuse à
celui qui travaille le droit de se reposer, de s'occuper de sa famille, de
programmer sa vie de tous les jours. C'est toujours ainsi lorsque la
valeur du travail est définie non pas en fonction de l'effort de l'homme
mais du prix du produit, et ceci a également pour conséquence que la
rémunération ne correspond pas à la fatigue ».
On pourrait dire que notre nation est devenue semblable au
« gigantesque développement de la parabole biblique du riche qui festoie
et du pauvre Lazare. L'ampleur du phénomène met en cause les
structures et les mécanismes financiers, monétaires, productifs et
commerciaux qui, appuyés sur des pressions politiques diverses,
régissent l'économie mondiale : ils s'avèrent incapables de résorber les
injustices héritées du passé et de faire face aux défis urgents et aux
exigences éthiques du présent. » (Jean-Paul II, Redemptor Hominis, n.
16.)
On devrait promouvoir le développement d'un monde meilleur
pour la vie publique de notre pays par l'introduction de principes
chrétiens, surtout dans le domaine économique. L'argent n'est pas le seul
problème, mais c'est le plus urgent à régler, parce que tous les autres
problèmes sont causés par l'argent. Les banquiers, qui ont le pouvoir de
créer l'argent, sont les dépositaires et gérants du capital financier, et
gouvernent le crédit et l'administrent à leur gré. Ils veulent nous mener
au point où, pendant la moitié de l'année, nous vivons de ce crédit, et
l'autre moitié, travaillons pour les taxes.
« Par là, ils distribuent en quelque sorte le sang à l'organisme
économique dont ils tiennent la vie entre leurs mains si bien que sans
leur consentement nul ne peut plus respirer. » (Pie XI, Encyclique
Quadragesimo Anno, n. 106.) « L'État est tombé au rang d'esclave et
devenu le docile instrument de toutes les passions et de toutes les
ambitions de l'intérêt. » (Quadragesimo Anno, n. 109.)
Le pouvoir de l'argent ou, en d'autres mots, le pouvoir des
financiers internationaux, repose dans l'ignorance du peuple. Les
financiers perdront leur pouvoir seulement lorsque le peuple découvrira
leur escroquerie. L'Etat retrouvera alors sa force, et toute la société
deviendra aussi plus forte. La force politique provient de la force
publique. L'application de l'esprit chrétien dans la politique est donc la
mission la plus importante et la plus urgente de l'histoire polonaise.
Une réforme économique pourrait être appliquée,
spécialement par l'application du système de Crédit Social, qui est en
accord avec la doctrine sociale de l'Église catholique. Il semble donc que
les propositions financières du Crédit Social ne sont pas seulement
dignes d'être considérées par les plus hautes autorités économiques et
politiques, mais aussi par la vaste multitude du public, afin d'appliquer
ces principes dans notre vie économique et politique. Ces principes nous
permettront de comprendre et d'élucider au plus haut point la situation
dans laquelle nous nous trouvons présentement, et nous apporteront des
solutions en accord avec la doctrine sociale de l'Église catholique.
J'exprime ma reconnaissance et mes remerciements aux
membres de la rédaction du journal Vers Demain, ainsi qu'aux auteurs et
à la maison d'édition de la collection « Autour de la doctrine du Crédit
Social », pour tout cela. Ce journal et cette collection n'ont pas seulement
une valeur scientifique, mais aussi une valeur de vulgarisation, pour
rendre ces idées accessibles à la population. C'est ce qu'est la présente
uvre de Louis Even, « L'escroquerie mondiale et le moyen de s'en
sortir ». A tous les éditeurs, rédacteurs et lecteurs de Vers Demain, je
vous bénis de tout mon cur !
Mgr Edward M. Frankowski
Evêque auxiliaire de Sandomierz, Pologne
Télévision
Malgré certains efforts louables, on peut discerner parmi les
buts de la télévision ceux qui sont énumérés ci-après :
l Corrompre la jeune génération par des enseignements
subversifs;
2 Détruire la vie de famille;
3 Dominer les gens par leurs vices;
4 Avilir les arts et prostituer la littérature;
5 Miner le respect pour la religion; discréditer autant que
possible les prêtres en répandant sur leur compte des histoires scan -
daleuses; encourager la « haute critique » afin de saper la base des
croyances et provoquer des schismes et des disputes dans le sein de
l'Église;
6 Encourager le luxe effréné; les modes fantastiques, les
dépenses folles et éliminer graduellement la faculté de jouir des choses
saines et simples;
7 Distraire l'attention des masses par des amusements
populaires, des jeux, des compétitions sportives, etc.; amuser le peuple
pour l'empêcher de penser;
8 Empoisonner les esprits par des théories néfastes; ruiner le
système nerveux par le vacarme incessant et affaiblir les corps par
l'inoculation de virus de diverses maladies;
9 Créer un mécontentement universel et provoquer la haine et
la méfiance entre les classes sociales;
10 Dépouiller l'aristocratie, aux vieilles traditions, de ses
terres, en les grevant d'impôts formidables, la forçant ainsi de contracter
des dettes; substituer les brasseurs d'affaires aux gens de race et établir
partout le culte du Veau d'Or;
11 Envenimer les relations entre patrons et ouvriers par des
grèves et des « lock-out » et éliminer ainsi toute possibilité de bons
rapports qui engendreraient une coopération fructueuse;
12 Démoraliser les classes supérieures par tous les moyens et
provoquer la fureur des masses par la vue des turpitudes et des stupidités
commises par les riches;
13 Permettre à l'industrie d'épuiser l'agriculture et
graduellement transformer l'industrie en folles spéculations;
14 Encourager toutes sortes d'utopies afin d'égarer le peuple
dans un labyrinthe d'idées impraticables;
15 Augmenter les salaires, sans bénéfice aucun pour l'ouvrier,
vu la majoration simultanée du coût de la vie;
16 Faire surgir des « incidents », provoquant des suspicions
internationales; envenimer les antagonismes entre les peuples; faire
éclore la haine et multiplier les armements ruineux;
17 Accorder le suffrage universel, afin que les destinées des
nations soient confiées à des gens sans éducation;
18 Renverser toutes les monarchies et établir partout des
républiques; intriguer pour que les postes les plus importants soient
confiés à des personnages ayant à cacher quelque secret inavouable afin
de pouvoir les dominer par la crainte d'un esclandre.;
19 Abolir graduellement toute forme de Constitution afin d'y
substituer le despotisme absolu du mondialisme;
20 Organiser de vastes Monopoles dans lesquels sombreront
toutes les fortunes, lorsque sonnera l'heure de la crise politique;
21 Détruire toute stabilité financière; multiplier les crises
économiques et préparer la banqueroute universelle; arrêter les rouages
de l'industrie; faire crouler toutes les valeurs; concentrer tout l'or du
monde entre certaines mains; laisser des capitaux énormes dans la
stagnation absolue; à un moment donné suspendre tout crédit et
provoquer la panique;
21 Préparer l'agonie des États; épuiser l'humanité par les
souffrances, les angoisses et les privations, car : Voilà le programme!
L'élément principal de succès est le secret. Voilà pourquoi
l'ennemi invisible a tout fait pour empêcher que les peuples aient
connaissance des manuvres systématiques employées afin d'établir sur
terre - le règne de l'Antéchrist.
Y a-t-il un seul numéro de ce programme qui n'ait point été
exécuté ou ne soit en cours d'exécution ?
XXX
Homosexualité :
ce que le lobby veut nous faire avaler
Dans les milieux médiatiques et (soi-disant) intellectuels,
toutes les occasions sont bonnes pour en réalité faire l'apologie de
l'homosexualité. Même certaines personnalités politiques se laissent
tenter. Le lobby homosexuel s'acharne à vouloir faire passer pour
normal ce qui est bel et bien une anomalie, et qui était, naguère
encore, présentée comme telle. Pour arriver à leur fin, les militants
homos ne répugnent pas à utiliser le terrorisme intellectuel, à jouer
sur les chiffres et à simplifier dangereusement l'histoire, en
particulier celle des anciens Grecs. Le Catéchisme de l'Eglise
catholique réserve trois paragraphes intéressants à ce problème,
lequel reste douloureux pour la plupart des intéressés.
Nos médias ne ratent aucune occasion de nous parler
d'homosexualité. Et il y en a eu des occasions depuis ce printemps!
Gay Pride de Sion, de Zurich, de Paris, longues et surtout
complaisantes interviews d'homosexuels ayant fait leur "coming out"
, littéralement leur "sortie", c'est-à-dire la révélation de leur
préférence sexuelle à leur famille, collègues, etc; déclarations toutes
de retenue sur les ondes romandes ("J'aime les garçons. J'adore me
faire encu ") - c'est beau l'amour!.
Bref, plus possible, aujourd'hui, pour un adolescent,
même dans le coin le plus retiré de la campagne, de ne jamais avoir
entendu parler de ce sujet. Force est de dire à ce propos que ce n'est
pas la délicatesse, le tact et la "compréhension de l'autre" qui
étouffent les milieux homos, au vu de leur sens de la provocation qui
est allé jusqu'à organiser un grand cortège porno-carnavalesque dans
les rues de Rome en l'an 2000, c'est-à-dire en pleine année jubilaire,
en pleine année sainte
Ce qui est particulièrement gênant, c'est que toute cette
cacophonie au sujet de l'homosexualité va dans le même sens. Pour
cette seule année-ci, ce sont au total d'innombrables pages de
journaux et de magazines, des heures entières d'antenne de radio et
de TV où des "journalistes" - ils ont oublié leur devoir de présenter
des avis divergents sur les questions traitées - et des adeptes de cette
pratique contre nature nous martèlent en fin de compte qu'une chose:
notre devoir de tolérer, de "comprendre" cette forme "autre", mais
selon eux parfaitement normale, de sexualité.
Leur volonté de banaliser l'homosexualité saute aux yeux.
Ils entendent ainsi nous faire croire que cette pratique n'est que le
résultat d'un choix tout ce qui a de plus légitime: de même que
certains aiment les blondes ou les brunes, d'autres préfèrent
simplement les hommes. Idem, bien sûr, pour ce qui est de nos
compagnes et du lesbianisme!
Ces appels à la tolérance sont si obsédants qu'ils évoquent
l'humoriste qui avait rétorqué : "La tolérance, il y a des maisons
pour", allusion précisément aux "maisons de tolérance", c'est-à-dire
aux bordels tolérés par l'Etat français jusqu'au début des années
cinquante.
Face à tout ce discours médiatique massivement favorable
au lobby homosexuel, je ne me souviens pas avoir lu, vu ou entendu
dans nos "gros" médias de personnalités connues exposant des vues
critiques sur cette pratique, sauf au détour de courriers de lecteurs -
une des rubriques les plus lues de la presse - et, peut-être, lors d'une
émission de radio permettant aux auditeurs d'intervenir sur les ondes
(mais je dois avouer que je perds très peu de temps avec nos
"grands" médias romands).
Le coup du lobby
Dieu merci cependant, la majorité de la population suisse
est (encore) saine, dans ce domaine comme dans d'autres d'ailleurs,
ainsi qu'on peut l'observer lors de référendums (francisons,
simplifions ce pluriel!) et d'initiatives. Dieu merci encore: il nous
reste les "forces culturelles" dont parlait Jean de Siebenthal dans
l'éditorial de "Finalités" de juin-juillet 2001, autrement dit il nous
reste ces médias, parfois modestes par leur audience, mais toujours
grands par leur courage, leur hauteur de vue et leur tenue, qui, par là,
sauvent l'honneur en "remettant l'église au milieu du village".
Cependant le constat est là et il est triste: les lobbies
homosexuels ont réussi à investir les médias généralistes, mêmes de
service public, où, désormais, le seul message diffusé est le leur.
Ainsi le matin même de la "gay pride" de Sion, le premier
programme de la Radio romande y a consacré une émission,
interminable et très bienveillante, sur la cause homo et, en guise de
clôture, l'animatrice de service a lancé aux auditeurs un "Rendezvous
à Sion cette après-midi!"
Cette percée réussie par les militants sodomites représente
un coup de maître d'autant plus dangereux que, contrairement à
l'opinion courante, les grands médias ne sont pas le 4e pouvoir, mais
le premier d'entre eux. Car qui contrôle les esprits contrôle les urnes,
c'est-à-dire le pouvoir tout court. A preuve le "suivisme" de certains
hommes politiques obsédés par leur image médiatique au point
d'oublier les grands principes ou simplement le mandat que leur ont
confié leurs électeurs.
C'est ainsi que l'on a pu voir le nouveau maire de Paris,
qui ne cache pas son homosexualité, défiler en tête d'un cortège
d'invertis dans les rues de la capitale de la France, la "fille aînée de
l'Eglise". En Suisse on a fait encore plus fort puisque c'est Moritz
Leuenberger, le président même de la Confédération, qui s'est fait
photographier devant deux homosexuels se bécotant sur la bouche,
ainsi que le rapporte "L'Atout", le bimestriel méritant de Mme
Geneviève Aubry, ancienne conseillère nationale radicale du Jura
bernois. 1) En réalité notre président ne faisait qu'imiter sa collègue
socialiste, Mme Dreifuss. Et que dire de l'invitation, il y a peu, d'un
chur d'homosexuels sur la plaine du Grütli, lieu sacré au cur des
Suisses, lors de sa visite par le président tchèque Vaclav Havel, en
voyage officiel dans notre pays? Que dire encore de la scandaleuse
affaire "Safer-Sex", qui date déjà mais qui illustre bien la puissance
du lobby homosexuel? Cette brochure favorable à l'homosexualité
avait été éditée aux frais de la Confédération, mais son contenu allait
si loin que le conseiller fédéral responsable de la Santé publique
avait fait retirer les exemplaires en circulation - dont beaucoup
avaient déjà été distribués dans certaines écoles de Zurich (voir
L'Atout de juillet-août 2001)!
Terrorisme intellectuel
Ce qui est particulièrement insupportable dans tout ce
battage médiatique, c'est que non seulement nous sommes sommés
d'accepter l'homosexualité comme une pratique normale, mais que ce
soit sans un mot d'explication, alors que dans notre civilisation
judéo-chrétienne, cela fait des millénaires qu'elle est considérée
comme une tare!
Avancez-vous timidement la moindre objection? Vous
voilà condamnés pour cause d'intolérance, d'"homophobie", etc.
Cette forme de terrorisme intellectuel est du reste aussi largement
utilisée dans d'autres domaines, tel celui de l'immigration massive
que subissent l'Europe et les autres régions développées de la
planète. Dans ce cas aussi, la question la plus anodine vous vaut le
soupçon, voire l'injure de "raciste", de "nazi", etc.
Il y a donc là un refus obstiné de la discussion, de la
tolérance de l'autre en fin de compte, et cela de la part de milieux
qui, par ailleurs, exigent tapageusement cette tolérance en leur
faveur!
Cela dit on comprend ce refus car, et c'est ici le cur du
problème, l'homosexualité n'est pas un comportement normal. Elle
n'est pas normale ni du point de vue statistique (elle ne concerne -
Dieu merci! - qu'une minorité d'entre nous), ni surtout du point de
vue biologique, car ainsi que l'ont affirmé bien haut des générations
de spécialistes, "la fonction crée l'organe". Logique.
Or où est l'organe féminin dans la relation homosexuelle
masculine? Où est l'organe masculin dans la relation saphique?
Si l'homosexualité était aussi naturelle que certains
veulent nous le faire croire, la nature aurait doté chacun d'entre nous
d'organes adéquats, c'est-à-dire à la fois d'un organe masculin ET
d'un organe féminin. (Pardonnez-moi ces lapalissades, mais vu la
confusion sciemment entretenue )
D'ailleurs jusque dans les années 1970-1980, tous les
ouvrages sérieux (traités de pathologie sexuelles, etc.) évoquant ces
pratiques les classaient au chapitre des "anomalies", des
"déviations", voire des "perversions". Dans les ouvrages religieux,
on lit même les termes de "tare", de "péché contre nature" de "vice
contre nature" et d'"abomination". Le Lévitique, troisième livre de la
Bible (c'est dire son importance) en parle déjà au chapitre XVIII,
verset 22, le reprend à XX, 13 pour préciser que "L'homme qui
couche avec un homme comme on couche avec une femme, c'est une
abomination qu'ils ont tous deux commise; ils devront mourir; leur
sang retombera sur eux". Le caractère aberrant d'un tel
comportement est peut-être souligné par la juxtaposition de cette
interdiction au verset sur la bestialité (Lév. XVIII, 23). Mentionnons
encore parmi d'autres passages bibliques celui, célèbre, de la
destruction de Sodome et Gomorrhe (Génèse XVIII et XIX).
Ce que dit le Caté
Dans une revue catholique comme Finalités, on ne
trouvera sans doute pas superflue la consultation des grands
ouvrages de référence, à commencer par le très instructif et officiel
Catéchisme de l'Eglise Catholique. Utile en bien des domaines, il
nous dit que, "s'appuyant sur la Sainte Ecriture, qui les présente
comme des dépravations graves, la Tradition a toujours déclaré que
'les actes d'homosexualité sont intrinsèquement désordonnés'. Ils
sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l'acte sexuel au don de la
vie. Ils ne procèdent pas d'une complémentarité affective et sexuelle
véritable. Ils ne sauraient recevoir d'approbation en aucun cas" 2).
Voilà qui est clair.
Cela ne dissuade toutefois pas les militants de la cause
homosexuelle de chercher à banaliser - et donc à rendre plus
acceptable - leur anomalie, notamment en jouant sur les chiffres.
Ainsi un prosélyte affirmait il y a peu, sur les ondes de la
Radio romande, que pas moins de 10% de la population de nos pays
était homosexuelle! Ce chiffre, de toute évidence très exagéré,
incluait-il aussi les personnes qui n'avaient eu qu'une expérience
exceptionnelle dans des conditions tout aussi exceptionnelles? On
sait en effet depuis longtemps que certains milieux exclusivement
masculins (marine, pénitencier ) sont propices à l'homosexualité,
mais que la grande partie de ceux qui ont "succombé à la tentation"
reviennent tout naturellement à l'hétérosexualité exclusive dès leur
retour en milieu normal.
Très probablement exagéré aussi le taux émanant
d'Adamin, une association suisse (romande?) "regroupant quelque
soixante prêtres et assistants pastoraux catholiques homosexuels" et
dont l'actuel président "espère que les découvertes scientifiques
montrant que l'homosexualité est une orientation sexuelle au même
titre que l'hétérosexualité seront prises en compte dans le débat" au
sein de l'Eglise.3) Selon ces milieux, l'homosexualité concernerait
25 à 40% (!) des prêtres et pastoraux.
L'Eglise protestante romande n'est d'ailleurs pas en reste
puisqu'une de ses publications débattait tout dernièrement de
l'opportunité, pour deux pasteurs homos, de faire ouvertement
ménage commun dans le presbytère...
La réalité
Plus sérieusement, Kinsey, l'auteur, il y a plus de
cinquante ans, du fameux rapport, parfois contesté, qui porte son
nom, estime que la proportion d'homosexuels ne doit pas dépasser
4% chez les hommes et 2% chez les femmes. 4) Ce serait là les taux
généralement acceptés, aujourd'hui, par la plupart des scientifiques.
On objecte encore que l'homosexualité est observable
dans le règne animal, et qu'elle a été pratiquée, et même portée aux
nues, dans l'Antiquité et d'autres cultures.
Pour ce qui est de nos "frères inférieurs", il s'agirait de
savoir dans quelles conditions (captivité - liberté), à quel âge, avec
quelle fréquence ce comportement a été observé. Quoi qu'il en soit,
on ne connaît pas de cas d'animaux adultes qui soient exclusivement
homosexuels. 4) Et tout ce qui s'applique à l'animal ne s'applique
évidemment pas à l'homme.
Même si, dans les milieux homosexuels, on glose
d'abondance sur le prestige dont jouissait leur dépravation chez les
anciens Grecs, en réalité, les experts sont partagés. Comme les
éloges de l'homosexualité apparaissent dans les uvres littéraires,
certains, aujourd'hui, questionnent la valeur documentaire de ces
dernières. Autrement dit, ils se demandent si ces textes anciens sont
représentatifs de l'opinion générale et si cette déviation n'était
acceptable que dans un cercle très limité de personnes et non dans
l'ensemble de la population. (A voir les valeurs "morales" prônées
par nos écrivains contemporains et leur représentativité de l'opinion
publique en général, on comprend on ne peut mieux les doutes
exprimés par les experts à l'endroit de cette littérature ancienne!).
En ce qui concerne l'Orient, les données ne sont pas assez
nombreuses pour émettre autre chose que des hypothèses, même si
l'on sait que l'homosexualité était connue à travers toute cette partie
du monde depuis l'Antiquité. Il est toutefois permis d'affirmer qu'au
cours de leur longue histoire, l'homosexualité a été tour à tour tolérée
et condamnée autant en Chine qu'au Japon et qu'en Inde.
Quant aux autres cultures, des autorités telles C.S. Ford et
F.A. Beach ont démontré que sur les 76 sociétés primitives étudiées,
l'homosexualité était "totalement absente, rare ou pratiquée qu'en
secret" dans le tiers d'entre elles. Dans les autres, cette pratique
n'était acceptée que par certains membres de la communauté.
Soulignons vigoureusement que toutes ces nuances
n'apparaissent pas dans des ouvrages de référence populaires qui, à
force de faire court et de simplifier, amènent le lecteur, même de
bonne foi, à tirer des conclusions diamétralement opposées à la
réalité.
A noter encore que l'homosexualité semble rare, voire
absente, dans les sociétés plutôt permissives en matière de relations
hétérosexuelles (kibboutz israéliens, par exemple). 4)
Très nombreux suicides
La science s'est bien entendu penchée sur les causes de
ces actes désordonnés. Pour être bref, disons que dans l'écrasante
majorité des cas, elles sont d'origine psychologique (et non pas
génétique, biologique, etc.). Plus précisément, elles sont à chercher
dans des familles déséquilibrées où la mère joue un rôle par trop
protecteur ou despotique, et où le père est absent, physiquement ou
psychologiquement, ou alors quand il s'avère tyrannique, ce qui a
pour effet d'empêcher le jeune garçon de s'identifier à une figure
masculine.
Un sujet que vous n'entendrez jamais abordé dans nos
"grands" médias, c'est celui du traitement de l'homosexualité. Et
pourtant, nombreux, paraît-il, sont ceux qui ont abandonné leur
ancienne pratique, encore que cet heureux résultat doit être le fruit
d'une démarche volontaire et non imposée ( cf., par ex. "The Battle
for Normality" de Gerard van den Aardweg).
Voilà pour l'homosexualité.
Quid maintenant des homosexuels? Quelle attitude
adopter à leur égard?
Ici encore, le Catéchisme de l'Eglise catholique s'avère
utile: "Ils (les homosexuels) ne choisissent pas leur condition
homosexuelle; elle constitue pour la plupart d'entre eux une épreuve.
Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On
évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste" 5)
On est donc loin, ici, de la condamnation sans appel, de la
lapidation à mort stipulée dans l'Ancien Testament. C'est que, entretemps,
le Christ est passé par là; le Christ de la parabole de la femme
adultère, entre autres épisodes illustrant sa miséricorde. Quant à
l'épreuve que représente cette anomalie, elle est en effet bien réelle
puisque, chez nous, le taux de suicide des jeunes homosexuels est
huit fois plus élevé que la moyenne.
C'est aussi cela, l'homosexualité
J. Meyer
Notes
1)Voir www.atout.ch
2) Paragraphe 2357
3) Le Nouvel Echo - hebdomadaire catholique romand, du 28
juin 2001
4) Encyclopedia Britannica, 1975, vol. XVI, "Sexual deviations"
5) Paragraphe 2358